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Publié le 06 novembre 2015
Comme tous les chefs d’entreprises qui ont rejoint le Commerce Coopératif et Associé, Dominique Voisin n’est pas un gérant-exploitant comme les autres. Après plus de trente années passées dans l’un des plus grands groupes mondiaux d’électroménager, il décide d’entreprendre à plus de 50 ans. Depuis 2010, il dirige le magasin Sport 2000 de Louviers, dans l’Eure. Au quotidien, il gère son magasin avec audace et pragmatisme. Ce changement de vie lui permet de se réaliser aussi bien en tant que chef d’entreprise et manager d’équipe qu’en tant qu’associé de son groupement coopératif.

// Parlez-nous de votre passage du statut de salarié au statut d’entrepreneur ?
Il est vrai que j’ai été salarié pendant plus de trente ans. J’ai commencé comme représentant chez Philips en 1980, puis j’ai rejoint la maison mère en 1983 en tant qu’Assistant du Directeur Commercial. Par la suite, j’ai été Chef des Ventes sur une région, Directeur de région, Responsable d’une grande région, Marketing Manager pour une branche puis j’ai dirigé différentes activités au sein du groupe…  Une vraie ascension ! Et à plus de 50 ans, lorsqu’on souhaite continuer de progresser, l’entrepreneuriat est un vrai aboutissement. Mais je ne souhaitais pas le faire n’importe comment.

// Vous vous êtes tourné vers Sport 2000, enseigne du Commerce et Associé. Pourquoi ?
Tout d’abord, cela peut sembler simple comme précepte mais… j’adore le sport, toutes les disciplines m’intéressent. Alors l’idée d’en faire mon métier m’est venue très vite. Ce dont j’étais sûr, c’est que je ne voulais pas être un « indépendant isolé ». Dans le sens où, j’avais bien conscience qu’il fallait que je m’appuie sur un savoir que je n’avais pas. Je me rendais bien compte qu’aujourd’hui, entrer dans un réseau coopératif permet de multiplier ses chances de réussite. C’est une réalité. J’ai eu un premier contact avec un grand nom du secteur mais leur vision de me ressemblait pas. Trop impersonnel, trop compliqué. Je voulais une relation simple. C’est alors que j’ai rencontré Sport 2000. J’ai eu un vrai coup de cœur pour l’enseigne. Le fait que ce soit un acteur du Commerce Coopératif et Associé n’y était pas pour rien. La relation entre Sport 2000 et ses adhérents me semblait plus en adéquation avec mes valeurs : la simplicité et les échanges étaient au rendez-vous dès le début !

// Vous avez fait le choix de privilégier la reprise plutôt que la création. Pourquoi ?
J’allais quitter Philips après trente années de bons et loyaux services et je voulais commencer ma nouvelle vie rapidement. Je suis un hyperactif. J’avais hâte de reprendre une activité. Il était impensable pour moi d’attendre 18 mois, qui est le temps en moyenne pour une création, avant d’ouvrir mon magasin. De plus, les bons emplacements sont souvent déjà pris. D’une certaine manière, je me disais que c’était moins risqué que de la création. Sport 2000 m’a proposé de reprendre un magasin qui n’était pas en très grande forme. Je suis allé voir comment ça se passait sur place et j’ai eu envie de relever le défi. Le réseau m’avait dit qu’il serait à mes côtés et ça a été le cas.

// Comment votre réseau coopératif vous a-t-il accompagné lors de votre reprise ?
Il ne faut pas oublier que pour moi c’était un énorme changement de vie. Je suis un laborieux mais cela ne suffit pas si vous n’avez pas la méthode. Chaque jour, j’avais et j’ai des décisions à prendre. Ce qui est vraiment appréciable, c’est que je peux aussi bien poser mes questions aux permanents-experts de Sport 2000 qu’à mes collègues-adhérents, eux aussi, propriétaires de leurs propres magasins Sport 2000. Cela peut être une question toute simple mais qui peut avoir des répercussions importantes sur mon point de vente. Alors, après quelques coups de fil, j‘ai partagé ma problématique, je prends du recul et avec les retours d’expériences, je suis plus à même de savoir comment je peux procéder pour mon magasin. Pour tout vous dire, au départ, après la carrière que j’ai eue, j’avais peur de m’ennuyer dans mes 1000 m² de Louviers. Je peux vous assurer que ce n’est toujours pas le cas au bout de cinq ans. Chaque journée est différente et apporte son lot de bonnes… et de moins bonnes nouvelles. Ces dernières années, je me suis aussi investi au sein du groupement. Mes compétences acquises dans le passé me permettent de participer à des groupes de négociation pour Sport 2000 France. Aujourd’hui, je suis fier de pouvoir aider le réseau comme il m’a aidé quand j’ai commencé. Je suis passé de cadre dirigeant à bâtisseur et le plus important aujourd’hui c’est que mon affaire soit prospère et qu’elle puisse être transmise dans de bonnes conditions quand ce sera le moment.