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Publié le 20 juin 2018
Après huit années en banque d’affaires chez Rothschild, Gautier Daniel découvre le Commerce Coopératif et Associé en 2014 en intégrant le réseau horloger-bijoutier Synalia en tant que Directeur administratif et financier. Récemment nommé Directeur général délégué, il revient pour nous sur ses ambitions pour le groupement.

Quelle est votre perception du marché ?
Le secteur de la distribution spécialisée est en pleine « révolution ». La désintermédiation rendue possible par le digital modifie profondément le comportement de nos clients comme celui de nos fournisseurs. Le marché de la bijouterie, qui avait été particulièrement « protégé » pendant de nombreuses années, est désormais lui aussi atteint par cette évolution inéluctable. Les marques sont de plus en plus puissantes, le commerçant doit repenser sa « valeur ajoutée ».

Notre réponse à ces nouveaux défis est bien évidemment collective : à 400 magasins, nous sommes en capacité d’offrir de nouveaux types de partenariats aux marques et nos enseignes proposent les outils dont les commerçants ont aujourd’hui besoin : sites internet avec click & collect, animation de communautés via les réseaux sociaux, veille statistique importante ; nous permettant une forte réactivité sur les tendances.

Quelles sont les dernières grandes évolutions de votre groupement ?
En quatre ans le réseau a beaucoup changé. Sous l’impulsion de notre Présidente Virginie Conty, nous avons significativement renforcé le niveau d’expertise des services du siège en recrutant de jeunes cadres dynamiques et en nous appuyant sur la connaissance « métier » des anciens. Nous avons souhaité assurer une grande transparence entre la direction et le conseil d’administration et restaurer le pouvoir des commissions, notamment au niveau de la sélection des assortiments produits, pour laquelle la vision terrain est fondamentale.

Nous avons également accentué notre développement et notamment par le rachat du Groupe Donjon avec lequel nous avons pu mettre en place un grand nombre de synergies au bénéfice de tous les associés : conditions fournisseurs, partage des meilleures pratiques commerciales (en particulier au niveau des méthodes de vente), etc… Nous avons par ailleurs commencé le processus de revente des magasins à nos associés : 7 unités ont d’ores et déjà été attribuées et seront transférées dans les prochains mois.

Il peut être compliqué pour une enseigne établie depuis de très nombreuses années de recruter de jeunes talents plutôt attirés vers des start-up. Quel est votre secret ?
Nous avons tout simplement mis en avant les attraits du Commerce Coopératif et Associé qui à mon sens, a de nombreux points communs avec l’univers des « start-up » : esprit entrepreneurial, ambition, liberté, dynamisme ! Dans notre réseau, il y a une réelle envie de « se battre » pour rendre toujours plus performants nos adhérents face aux grands groupes succursalistes qui disposent de moyens beaucoup plus importants que les nôtres.

Quels sont vos missions et objectifs ?
J’entends poursuivre le renforcement de Synalia sur le marché de la bijouterie-horlogerie : faire croître la notoriété et la performance commerciale de nos enseignes, développer notre centrale d’achats et nos services support (formation, développement, aide à la gestion, etc..).

Quant à mes objectifs, ils sont plutôt ambitieux : porter le réseau Julien d’Orcel à 200 magasins (contre 155 actuellement), le réseau Montres and Co à 50 points de vente (contre 37 aujourd’hui) et recruter de nombreux bijoutiers de centre-ville au sein de notre enseigne Guilde des Orfèvres.