Nos partenaires
Menu
Publié le 01 mars 2019
À 44 ans, Rodolphe Linage est un entrepreneur prolifique ! Ce chef d’entreprise gère 100 collaborateurs répartis sur 29 magasins d’optique, dont 13 sous enseigne Atol. Alors qu’il avait déjà sa propre enseigne, pourquoi a-t-il fait le choix de rejoindre une coopérative de commerçants comme Atol Les Opticiens ?

Comment avez-vous débuté votre vie professionnelle ?

Rodolphe Linage : Originaire de la région lyonnaise, j’ai suivi un BTS opticien lunetier au sein de l’Ecole Supérieure d’Optique de Paris (ESOP). Mon diplôme en poche, j’ai travaillé comme salarié au sein de différents magasins et enseignes afin d’acquérir de l’expérience et d’identifier la typologie de commerce qui pouvait me correspondre le mieux au moment d’entreprendre. Après la phase d’observation, place à l’action. En 2000, j’ai ouvert mon 1er magasin à Tassin-la-Demi-Lune, commune de la métropole de Lyon. Ma nature « indépendant » m’a conduit à créer mon enseigne avec sa propre identité. Côté Optique a un style british avec des stores, un intérieur avec du parquet, une cheminée, des tableaux au mur, des fauteuils club dans le magasin. Mon réseau comptait 7 points de vente en 2010. Cette année a été décisive pour moi car j’ai eu l’occasion de reprendre 7 magasins sous enseigne Atol. Cette opportunité m’a permis de rejoindre Atol les Opticiens, réseau du Commerce

Terme générique désignant le mouvement coopératif, en particulier le commerce coopératif, mais aussi l’ensemble des formes d’organisation qui utilisent ce statut juridique : coopérative bancaire, agricole, artisanale, de production, de salariés, de transporteurs, maritimes, ou encore de commerçants.

et Associé.


Rejoindre un réseau coopératif, qu’est-ce que ça a changé pour vous ?

R.L : Ça a tout changé ! La reprise de magasins sous enseigne Atol il y a 9 ans a marqué mon parcours entrepreneurial. C’était une importante évolution pour moi, qui était jusqu’ici indépendant isolé, tout en me correspondant parfaitement. Je n’ai pas eu à modifier ma façon de travailler. J’ai seulement eu droit à des outils que je n’avais pas à ma disposition jusque-là. Être acteur d’une

La coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement. La coopérative est la forme juridique utilisée par plus de 90% des réseaux de Commerce Coopératif et Associé. Elle peut emprunter le statut de société anonyme ou de responsabilité limitée coopérative de commerçants détaillants à capital variable. Les coopératives de commerçants peuvent offrir tous types de prestations à leurs membres et notamment mettre à leur disposition des moyens financiers essentiels à leur développement.

Les groupements de commerçants constitués en coopérative sont donc régis notamment par les dispositions de droit commun des sociétés anonymes ou de la SARL ; les dispositions sur le capital variable des sociétés commerciales ; la loi générale du 10 septembre 1947 portant sur le statut de la coopération ; la loi du 11 juillet 1972 spécifique aux coopératives de commerçants désormais codifiée aux articles L. 124-1 et suivants du code de commerce.

De manière plus générale, les coopératives sont tournées autour de sept grands principes fondateurs que sont :

  • la liberté d’adhésion,
  • le pouvoir démocratique,
  • la participation économique des sociétaires,
  • l’autonomie et l’indépendance,
  • l’éducation,
  • la formation et l’information, la coopération entre les coopératives,
  • l’engagement envers la communauté.

Les coopératives sont « maîtres de leurs capitaux » et donc maîtres de leur destin et de l’ensemble des moyens mis en commun. Chaque associé souscrit une part du capital à la structure ; il n’existe pas de cotation à la bourse de valeur : la stabilité de l’actionnariat et des stratégies du réseau sont garanties par les associés selon le principe démocratique 1 associé = 1 voix. Si le statut coopératif n’est plus aujourd’hui le seul modèle qui permette à des indépendants de s’associer pour gérer ensemble leur devenir, il en est le plus abouti. Un commerçant associé dans un groupement est acteur de son futur.

, c’est appartenir à un modèle d’indépendants organisés et c’est ce qu’il me manquait. C’était le pas en avant qu’il me fallait pour me réaliser et me faire grandir en tant que chef d’entreprise. Aujourd’hui je dirige une société de 29 points de vente qui a su saisir des opportunités de rachats ou de créations dont 13 magasins sous enseigne Atol dans le Grand-Rhône et dans l’Oise. J’avais besoin de me structurer et c’est ce que la coopérative m’a permis.


Avez-vous des exemples de mise en commun qui vous ont été utiles rapidement ?

R.L : La d’achats pour commencer. Désormais tous mes achats transitent par la plateforme d’Atol. Grâce à cela, tous mes process se sont harmonisés. Atol est un réseau qui maille le territoire et qui me permet de prendre de la hauteur par rapport à mon métier. Les informations que la coopérative me transmet sur le marché, son évolution, les pistes prospectives sont autant d’éléments que j’utilise au quotidien. Bien que je me serve des outils de pilotage de la coopérative uniquement pour mes magasins Atol, ça m’aiguille également pour Côté Optique. La coopérative, c’est la force du regroupement de commerçants indépendants, de personnalités tout en gardant notre liberté d’entreprendre et d’expression, c’est quelque chose qui me correspond pleinement. Grâce au réseau également, je participe aux journées d’études notamment sur des sujets communication ou informatique. Ça me permet de donner mon point de vue, d’échanger et de prendre de la hauteur sur tous les sujets du quotidien. Je souhaite vraiment que mes points de vente misent sur un accueil, un service et ainsi qu’un conseil médical personnalisé. C’est parce qu’Atol m’épaule à tout point de vue que je vais pouvoir poursuivre mon développement.

 

Atol en chiffres :

  • 743 magasins
  • 371 M € de chiffre d’affaires en 2017
  • 1/3 des Français vit à moins de 10 minutes d’un opticien Atol