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Publié le 08 janvier 2016
A 55 ans, Christine Fumagalli a déjà eu plusieurs vies dans une vie. Elle a commencé sa carrière professionnelle comme commerciale dans l’hôtellerie parisienne avant de se lancer en tant que consultante indépendante pour les entreprises où elle était amenée à former des cadres. Alors comment a-t-elle pu intégrer un réseau du Commerce Coopératif et Associé dans le secteur immobilier ? Voici son histoire.

// Comment êtes-vous devenue chef d’entreprise ?
En 1995, alors que j’étais consultante indépendante, l’oncle de mon époux, qui souhaitait partir à la retraite, me proposa de reprendre son affaire. Il s’agissait d’une agence de transactions immobilières avec deux collaborateurs. Je n’avais jamais travaillé dans ce secteur mais la confiance qu’il m’a accordée m’a permis de me dire : pourquoi pas ? J’ai donc travaillé à ses côtés pendant un an. Je suis allée de découvertes en découvertes. Très vite, ça m’a plu. L’année d’après, je prenais la gérance de l’agence et mes envies de développement sont arrivées… Actuellement, je possède quatre agences immobilières Orpi dans le 14ème arrondissement de Paris où travaillent 22 collaborateurs. Notre expertise se fait autour de cinq métiers : la vente,  la location, la gestion locative, le syndic des copropriétés et enfin l’expertise immobilière. Je fais même partie des experts de la Chambre des Experts Immobiliers de France.

// Comment avez-vous intégré une enseigne du Commerce et Associé?
Quand j’ai repris l’agence familiale, nous étions commerçants indépendants sans enseigne. En 2004, j’avais déjà deux agences et je ne voulais pas que le développement s’arrête là. Cependant, quand vous êtes indépendant isolé, plusieurs aspects du métier sont pesants. J’avais beau avoir réussi, j’avais envie de partager mes expériences avec des confrères, de mieux structurer mon affaire afin de continuer mon expansion, mais sans perdre une indépendance ! J’avais et j’ai toujours une volonté farouche de rester maître à bord. C’est mon entreprise, mon business, mes clients. C’est comme cela que je me suis intéressée au Commerce Coopératif et Associé. Quant à Orpi, ça a tout d’abord été une belle rencontre avec l’équipe de développement puis avec les confrères proches. Ce réseau m’a permis d’avoir une vision globale sur mon métier et de prendre de l’assurance… à plusieurs, on est plus fort !

// Quels sont les bénéfices pour un entrepreneur de rejoindre un groupement coopératif ?
Par exemple, au sein d’Orpi France qui est une coopérative nationale, nous avons une équipe au siège qui gère la formation, le marketing, la communication, le juridique ou encore l’informatique. Ces 80 personnes sont là pour nous accompagner au quotidien. Comme nous avons plus de 1 200 points de vente en France et que notre priorité c’est de miser sur la proximité et les hommes qui font le réseau, nous sommes également organisés en coopératives régionales. Pendant 8 ans, j’ai d’ailleurs été à la tête de l’un des 55 groupements d’intérêt économique ( ) régional d’Orpi France qui représente 43 points de vente Orpi. Grâce à cette organisation, je bénéficie de la communication télévisuelle nationale de l’enseigne et je peux faire de la publicité en local avec les autres adhérents du réseau situés à proximité. Nous mutualisons les coûts pour que nos agences et donc le réseau soient plus visibles et que nos business soient profitables. Au sein d’Orpi, vous partagez vos affaires ! Avec cette mise en commun, chaque commerçant est gagnant et il y a un vrai bénéfice client. Si un client nous fait une demande sur un territoire que nous ne connaissons pas, nous pouvons le mettre en contact avec la bonne agence dans le réseau.  En adhérant à Orpi, il est important d’adhérer aux règles qui régissent tous nos commerçants : le partage et l’échange.

// Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?
J’ai encore une autre casquette au sein du groupement Orpi, puisque je suis membre du Conseil de Gérance qui est l’organe qui dirige le réseau. Nous sommes sept chefs d’entreprises à avoir été élus, par nos pairs, afin de représenter la coopérative. Alors mes projets sont à deux niveaux. Tout d’abord, continuer à faire grandir le réseau, le secteur de l’immobilier est en pleine mutation, c’est palpitant. Je veux donc continuer à donner de mon temps au réseau. Concernant mes quatre agences, comme l’oncle de mon mari me l’a proposé il y a plus de vingt ans, je veux que mes commerces prospèrent demain et après-demain. C’est pour cela que je travaille maintenant aux côtés de mon fils. J’espère lui transmettre mon affaire d’ici quelques années et je lui souhaite d’être un entrepreneur aussi heureux que je le suis !