Une reprise portée par quelques secteurs
Le redressement de l’activité repose avant tout sur les bons résultats de certains secteurs. L’immobilier connaît une embellie significative, avec une hausse de chiffre d’affaires de + 4,4 %. L’alimentation générale (+3,8 %) et l’optique (+2,1 %) tirent également leur épingle du jeu. Le secteur de la pharmacie et de la parapharmacie se montre également bien orienté.
Autre signal encourageant : la mode (prêt-à-porter, chaussures, accessoires…), en difficulté chronique ces dernières années, enregistre pour la première fois une légère croissance (+0,6 %). Une performance modeste, mais un premier signe encourageant qui mérite d’être confirmé.
Certains secteurs peinent à suivre le rebond
À l’inverse, plusieurs activités peinent à redémarrer. La restauration, les cafés et les bars affichent une baisse notable de leur chiffre d’affaires (–4,1 %). La coiffure (–2,1 %), l’esthétique (–1,6 %) ou encore les secteurs de la maison, de la décoration ou des arts de la table restent orientés à la baisse.
Ces chiffres traduisent des difficultés structurelles pour certains métiers de proximité, toujours confrontés à une évolution des habitudes de consommation, à la baisse du pouvoir d’achat ou à la concurrence du e-commerce.
Tous les commerces ne sont pas logés à la même enseigne
Le baromètre met aussi en évidence une différence nette selon la taille des entreprises. Les structures les plus petites – celles de moins de cinq salariés – restent les plus fragilisées. À l’inverse, les commerces plus importants semblent mieux armés pour faire face à la conjoncture, en particulier ceux disposant de moyens logistiques, humains ou digitaux plus solides.
L’environnement d’implantation joue également un rôle clé. Les commerces situés en centres commerciaux ou en galeries marchandes, qu’ils soient en centre-ville ou en périphérie, affichent de meilleurs résultats. À l’opposé, les boutiques en rue commerçante et les activités non sédentaires restent pénalisées par une fréquentation encore irrégulière.
Une dynamique à renforcer
Si la reprise reste mesurée, elle témoigne d’une capacité d’adaptation réelle des commerçants indépendants. La dynamique pourrait se renforcer dans les mois à venir, portée par les temps forts du second semestre et les efforts engagés sur le terrain.