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Publié le 25 mars 2021
Dans la continuité des actions initiées ces dernières semaines, la FCA et de nombreuses organisations représentatives des commerces réalisent une campagne de communication pour s’opposer à l’article 7 du projet de loi Climat et Résilience portant sur la réglementation des vitrines des commerçants, un acte politique jugé inenvisageable et injustifié.

A la veille de l’examen de la Loi Climat et résilience qui débutera le 29 mars à l’Assemblée nationale, les grandes fédérations représentatives des commerçants de toute taille exhortent les députés à renoncer à l’article 7 qui doit réglementer plus fortement leurs vitrines. Cette mesure est disproportionnée et dangereuse pour des commerçants physiques déjà fragilisés par les confinements, la crise économique à venir et les adaptations des modes de consommation. Elle va à l’encontre de l’appel du gouvernement à la numérisation des commerces, à la simplification administrative et des ambitions des politiques publiques de revitalisation du commerce de centre-ville.

Travaillant conjointement avec la CPME, le Conseil du Commerce de France et les fédérations majeures du commerce, la FCA s’est positionnée sur un retrait de cet article. Non seulement sa dimension écologique n’est pas démontrée, au contraire cette mesure engendrerait des alternatives plus énergivores, mais également elle serait extrêmement pénalisante pour les commerces de centre-ville.

La campagne de communication menée conjointement avec les principaux acteurs représentatifs du commerce vient appuyer le positionnement de la FCA, qui souhaite purement et simplement le retrait de cet article 7 du projet de loi Climat et Résilience. Reprenant les codes du célèbre « Ceci n’est pas une pipe » du peintre René Magritte, cette campagne est cosignée par douze de fédérations pour interpeller les clients et les parlementaires. Elle constitue une incitation à prendre conscience de la réelle utilité des panneaux numériques au bénéfice de la modernisation des commerces et de l’attractivité des centres-villes tout en rappelant que la publicité numérique ne peut être au seul bénéfice du e-commerce, grand gagnant de la crise sanitaire

Alors que 90 % des 594 000 commerçants de proximité sont concernés par cet article, cette campagne, reprise par l’ensemble des acteurs engagés et proposés aux réseaux nationaux d’affichage numérique, doit contribuer à défendre le droit de propriété et la liberté d’entreprendre des commerçants.

Consultez le communiqué de presse complet de cette campagne : 

 

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