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Publié le 12 mai 2016
A l’occasion des 50 ans de Krys, Thierry Calderon, adhérent de cette coopérative et à la tête de cinq magasins nous parle de son parcours et de son envie de faire grandir ses équipes.

// Comment avez-vous commencé votre vie d’entrepreneur ?
Mon diplôme d’opticien en poche, je suis devenu employé dans un magasin Krys pendant une dizaine d’années. Au moment où j’ai voulu me mettre à mon compte, il était évident pour moi que cela se ferait grâce à Krys. C’est le Commerce Coopératif et Associé qui me convient le mieux. De plus, j’ai trouvé au sein du groupement des adhérents qui m’ont donné l’opportunité de monter mon magasin. Le principe de la coopérative c’est de déceler les potentiels de ceux qui pourront prendre la suite et développer les enseignes. Quand on vous dit, « oui tu peux le faire, tu en es capable et je vais t’aider » et qu’on vous fait confiance, tout est plus simple.  La coopérative m’a donné ma chance !

A trente ans, j’ai changé de région afin d’installer mon affaire.  La coopérative m’a proposé plusieurs zones géographiques où il y avait des opportunités et le hasard a fait que je me suis retrouvé sur la ville d’Avignon. J’ai été le premier à rentrer dans le réseau avec l’enseigne Vision Originale, enseigne « prix » originelle de KRYS GROUP. En 2003, j’ai ouvert un magasin Krys sur la commune d’Apt, dans le Luberon. L’ouverture d’un second magasin s’est faite afin de ne pas avoir tous les œufs dans le même panier. Avec deux profils différents de magasins, vous limitez les risques. A ce moment-là, j’en avais donc un en galerie marchande et un second dans une petite ville en zone piétonne. Puis en 2004, j’ai implanté un magasin Krys à côté de mon premier magasin sur Avignon, dans le même centre commercial. Comme la coopérative gère plusieurs enseignes, elle m’a permis de gérer ma propre concurrence ! J’ai ouvert en 2007 un magasin Vision Plus, avec un concept de magasin qui correspondait bien au quartier dans lequel je voulais m’implanter.

Enfin en 2014, on a ouvert un magasin sur Pertuis dans le Luberon, cette fois-ci du côté d’Aix-en-Provence. Et pour être tout à fait complet, j’ai intégré un centre d’audioprothèses Krys Audition au sein de mon magasin Krys situé dans le centre commercial d’Avignon.  Comme cela, je m’ouvre à un deuxième métier !

// Comment expliquez-vous votre réussite ?
Je suis maintenant à la tête d’une équipe de 25 personnes et je crois que je suis le seul adhérent à avoir les quatre enseignes de KRYS GROUP (Krys, Vision Plus, Lynx Optique, Krys Audition) ! Si je mets de côté le facteur chance qui est présent dans n’importe quel business, je crois vraiment que je n’aurais pas aussi bien réussi si je n’avais pas rencontré tous ces coopérateurs et salariés du groupement qui m’ont aidé et soutenu.

La coopérative, c’est un endroit où on rencontre beaucoup de personnes qui font le même métier que vous, depuis plus longtemps, qui le font mieux que vous, qui ont plus de responsabilités. C’est l’échange et le partage d’expériences qu’on peut avoir au sein d’une coopérative qui est essentiel pour gagner du temps afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs notamment. Il y a un réel échange et une véritable relation de confiance. On se dit les choses. On a aucun intérêt à ce que le magasin d’à côté qui appartient aussi à notre groupement ne marche pas… bien au contraire. A partir de ce moment-là, on a intérêt à aider, à partager ses expériences, à donner des conseils. C’est vraiment ça la force de la coopérative.

Enfin, rencontrer des personnes brillantes et intelligentes, ça vous fait grandir quand vous êtes un nouvel entrepreneur. Ça vous donne envie d’avancer. Si j’avais été indépendant isolé, je me serais peut-être arrêté à un magasin. Là, au sein de la coopérative, vous êtes challengé. Mes pairs m’ont servi de modèle.

// Comment vous êtes-vous impliqué au sein de la coopérative ?
Dans la logique du partage d’expériences, j’ai très longtemps voulu rendre à la coopérative ce qu’elle m’avait donné. Donc j’ai été un coordinateur régional au sein de KRYS GROUP. J’étais chargé d’assurer la cohésion, la bonne entente, le partage d’informations entre le siège et le réseau et entre les adhérents sur la région Sud-Est.

J’ai fait cela pendant dix ans puis j’ai passé la main puisque le principe de la coopérative c’est que nous ne sommes pas propriétaire des postes que l’on exerce au sein de la coopérative. Il faut que ça tourne. Lorsque j’ai passé la main, ce sont d’autres coopérateurs qui ont pris la suite afin de grandir grâce à la coopérative. Aujourd’hui, je suis toujours impliqué dans la coopérative et membre de quelques commissions.

// Au sein de vos équipes, sentez-vous que certains ont des âmes d’entrepreneurs ?
Oui, l’envie est là. Le marché est tout de même plus compliqué qu’il y a quinze ans, c’est une réalité mais je peux vous dire que certains ont la volonté de se mettre un jour à leur compte. J’espère que ce sera au sein de la coopérative KRYS GROUP et, avec plaisir, je les accompagnerai dans leur projet. Ce serait d’autant plus une fierté que c’est grâce à mon employeur, il y a plus de quinze ans, que j’ai pu mettre le pied à l’étrier.