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Publié le 12 décembre 2014
Renaud Mamy possède 7 agences de pompes funèbres « Le Choix Funéraire » (UDIFE), implantées dans la région de Toulouse (31). Au mois d’octobre dernier, il a ouvert sa 8ème agence, sous l’enseigne « Eco Plus Funéraire », concept low cost lancé en 2012.

// Racontez-nous votre parcours. Comment êtes-vous devenu entrepreneur en pompes funèbres et en quoi consiste ce métier ?
Comme souvent dans ce secteur, j’ai repris l’entreprise familiale de marbrerie qui existait depuis plus d’un siècle. A l’origine, le métier se séparait en deux branches : les marbriers (travail de la pierre, construction de monuments) et les pompes funèbres (organisation des obsèques.) Mais, depuis plusieurs années, de profondes mutations ont obligé les deux métiers à se rejoindre. L’augmentation du nombre de crémations, par exemple, qui concernent aujourd’hui 40% des décès en agglomération. La marbrerie ne représente plus que 30% de l’activité d’une agence.

De nos jours, le métier d’entrepreneur en pompes funèbres est très polyvalent et nécessite de réunir des compétences variées : marbrier, graveur, commerciaux, conseillers obsèques, personnel opérationnel tel que les porteurs, etc. C’est un métier exigeant mais extrêmement gratifiant, nous sommes au plus près des familles pour les accompagner dans un moment des plus difficiles.

// Pourquoi avoir rejoint Le Choix Funéraire (UDIFE) ? Quels sont les services proposés aux adhérents ?
Dans 10 ou 15 ans, toutes les entreprises de pompes funèbres seront affiliées à un réseau. Il devient de plus en plus compliqué de faire face à la concurrence en étant complètement isolé. J’ai décidé de rejoindre Le Choix Funéraire en 2007 car c’est une coopérative qui fédère des professionnels du métier, des commerçants indépendants qui possèdent leurs entreprises depuis plusieurs années. C’est très différent des réseaux de franchises qui s’adressent à des investisseurs. De plus, Le Choix Funéraire est une enseigne très innovante sur les concepts de point de vente, le design des monuments, la communication ou encore le sourcing ; c’est l’un des réseaux précurseurs dans l’importation de monuments funéraires depuis la Chine ou l’Inde. Le réseau a également mis en place un cabinet d’assurances pour ses adhérents et leurs salariés et nous permet de bénéficier de tarifs très intéressants.

En tant qu’adhérent à cette coopérative, nous avons accès à une centrale d’achat, à tous les moyens de communication d’envergure nationale (plus de 450 spots TV en 2014) autour de l’enseigne ou encore à un fonds obligataire pour financer les projets de développement du réseau. Le groupement nous ouvre aussi de nouveaux débouchés avec le développement de grands comptes (banques, assurances) autour des assurances obsèques.
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// Vous êtes aujourd’hui vice-président du réseau. Comment se traduit l’implication, valeur clé du Commerce Associé, au sein de votre groupement ?
L’implication représente tout l’intérêt d’un réseau de professionnels comme le nôtre. Les adhérents sont invités chaque trimestre à participer à des réunions régionales pour échanger les bonnes pratiques, faire remonter les problèmes. De ce melting-pot d’idées, le groupement prend le meilleur pour faire avancer le réseau. Pour nous rejoindre, il faut avoir envie d’apporter sa pierre à l’édifice.

Marbrier de formation, j’ai  tout d’abord participé à la commission monument  impliquant des visites d’usines à l’étranger, par exemple, pour sélectionner les produits et les fournisseurs. Il existe des commissions de toute sorte, animées par des équipes d’adhérents et de permanents. Je participe aussi à la commission « développement », dédié à l’amélioration du maillage territoriale et au recrutement de nouveaux adhérents. J’ai intégré le conseil d’administration en 2013, à l’occasion des nouvelles élections.

Je suis également fier d’être membre, et impliqué, dans un Réseau Associé qui est aujourd’hui numéro 2 du marché dans un secteur qui pèse 2,5 Milliards d’euros. Notre réseau a réussi à s’affirmer face à des groupes intégrés ou franchisés et cela grâce à l’implication de tous. C’est ce que nous appelons « l’interdépendance », nous sommes des acteurs décideurs.

// En octobre dernier, vous avez ouvert votre première agence Eco Plus Funéraire. Pourquoi avoir misé sur ce concept ?
Eco Plus Funéraire répond à une réalité économique d’aujourd’hui : la baisse de pouvoir d’achat de nos clients. Ces agences proposent une offre low cost plus restreinte, avec des tarifs à partir de 1 350 euros, soit 50% moins chers que la moyenne du marché. Ce nouveau concept est tout à fait adapté aux grandes agglomérations où la vie est plus chère, les habitants plus connectés, la concurrence plus rude et les offres pas toujours aussi transparentes. Cette nouvelle marque, complémentaire du Choix Funéraire, a déjà fait ses preuves et était tout à fait légitime dans une ville de la taille de Toulouse.