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Panorama des Coopératives : Jean Pierre Dry revient sur la gestion de la crise sanitaire

Dans le cadre de la publication du Panorama des Coopératives 2022 réalisé par Coop FR, le président de la FCA, Jean Pierre Dry, revient sur la gestion de la crise sanitaire par les enseignes du Commerce Coopératif et Associé

Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté le Commerce et Associé ?

Notre forme de commerce s’est très bien comportée pendant la crise, puisqu’elle a progressé de 2 % en 2020, alors que sur cette même période le commerce de détail était en baisse de 3%. Cependant, selon les secteurs, les réalités sont très différentes. Si les « commerces dits essentiels » ont réalisé de très belles performances pendant cette période de crise (alimentaire, pharmacie et parapharmacie, aménagement de la maison, bricolage), les « non essentiels » ont davantage été impactés. Toutefois dans chaque secteur, le Commerce Coopératif a connu des résultats supérieurs à celui du marché national : - 7,5 % pour la parfumerie (contre – 20 % au niveau national), - 8 % pour l'optique (contre – 20 %), - 7 % (contre - 9 %). Avec évidemment une baisse très importante pour le secteur de l'hôtellerie et du voyage (- 67 %).

 

Comment expliquez-vous que le Commerce coopératif s'en sorte mieux que la moyenne nationale ?

Les coopératives sont extrêmement réactives. Toutes les enseignes ont très vite organisé des réunions en visio par région, et tous les moyens ont été mis en place dans les quatre à six semaines avec des solutions de clic and collect, phone and collect, drive, etc. L’implantation de nos points de vente, majoritairement dans les centres ville ainsi que dans les villes petites ou moyennes a été un atout majeur puisque nous étions là où se trouvaient les Français et surtout là où ils souhaitaient consommer. Nos structures sont très légères donc par définition souples et réactives et comme de plus nous sommes tous des entrepreneurs indépendants et pragmatiques, lorsque des solutions sont proposées, nous sommes en capacité de réagir rapidement et de prendre des décisions immédiatement. Par rapport à un fonctionnement plus classique, notre modèle a un avantage majeur dans les situations extrêmes. Je peux résumer cela en quatre points : notre modèle est solide car il est basé sur la mutualisation et l'entraide, ce qui favorise une bonne stabilité économique ; nos points de vente sont majoritairement en centre-ville et non en centres commerciaux ; notre modèle permet de réagir rapidement pour se réinventer efficacement ; enfin, nous avons été capables de développer rapidement une offre digitale qui correspondait à la demande des consommateurs.

 

Quels enseignements tirez-vous de cette crise ?

Tout d’abord que nos commerces sont en phase avec les attentes des consommateurs, tant pour leurs offres produits, leurs formats, leur offre digitale ou encore leurs implantations.
Un autre point est apparu comme une évidence : la période que nous venons de traverser a accéléré la transformation de nos modes de vie ainsi que nos priorités sociétales. Les Français veulent favoriser l’équilibre entre leur vie privée, le temps pour leur famille et leurs amis et adopter un mode de vie plus sain avec une forte volonté d’agir pour la planète. Le fait que les enseignes bio du Commerce Coopératif et Associé aient vu leur chiffre d'affaires augmenter de + 23 % en 2020 (contre + 2 % pour l'ensemble du secteur alimentaire) en est un indice.

Une autre révélation est l’utilisation maintenant incontournable de la visio comme outil de travail et de communication tant avec nos équipes qu’avec nos adhérents. Même si on a repris les réunions physiques, on continue à utiliser les réunions à distance comme on ne l'avait jamais fait auparavant et je pense que c'est un phénomène qui va perdurer et même s'accélérer.
Cela se voit aussi dans le recrutement de nos collaborateurs. Il y a une forte demande de qualité des conditions de travail, qui se traduit parfois par des exigences peu compatibles avec le commerce de détail (ne pas travailler le samedi, avoir des horaires moins contraignants, apprécier le télétravail, etc.). Nous devons réfléchir à redonner ses lettres de noblesse aux métiers du commerce qui sont des métiers passionnants d'échange avec le client et de disponibilité à l'autre. C'est un défi pour nous ! Le Commerce Coopératif et Associé est mieux placé que d'autres pour le relever. Cela passera par la formation que nous devons promouvoir, par un management exemplaire, par la construction d’une marque employeur forte adossée à de vraies valeurs, et par la promotion de l’ascenseur social que porte notre modèle.

 

Interview réalisée par Michel Lulek pour Coop FR, à retrouver ici dans son intégralité

Richard Gréaume nous a quittés

C'est avec une immense tristesse que nous avons appris la disparition de Richard Gréaume, président du conseil de surveillance de Giphar.
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À la tête d’une officine située à Barentin (76), ce pharmacien de 45 ans avait rejoint le réseau Giphar dès sa première installation en 2007. Il s’était très vite impliqué dans la vie du groupement coopératif, occupant successivement les fonctions de vice-président de la Commission Santé, membre du Conseil de Surveillance et de la Commission Enseigne Marketing Communication, vice-président national de Giphar fin 2020 avant d’en devenir président en septembre 2021. Nous souhaitons saluer la mémoire d’un homme d’action et de conviction, profondément humain, engagé, passionné par son métier, drôle et à l’énergie communicative. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches, aux membres du réseau Giphar et à toutes celles et ceux qui ont eu la chance de croiser sa route.

Renouvellement de l’agrément des réviseurs de coopérative, comment ça marche ?

Les premiers agréments de réviseurs coopératifs sont arrivés ou arriveront prochainement à expiration.
La FCA, qui représente le mouvement coopératif du commerce, fait le point sur la procédure à suivre par les réviseurs qui souhaitent renouveler leur agrément, condition essentielle pour répondre présent lors des prochaines missions de révision des coopératives de commerçants détaillants.
Cette procédure est celle préconisée par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance.

L’agrément des réviseurs de est délivré pour une durée de cinq ans à compter de la date de publication de l’arrêté au Journal Officiel.

Les premiers agréments pris sous l’empire des dispositions réglementaires adoptées en 2015 sont entrés en vigueur le 2 janvier 2017 ; ces agréments ont cessé d’être valides à compter de la date anniversaire du 2 janvier 2022.

A défaut de précisions, les conditions prévues pour les demandes initiales d’agrément s’appliquent également aux demandes de renouvellement d’agrément (voir ici les pièces à fournir).

Il convient toutefois de noter que depuis 2019, c’est désormais le préfet de région (et non plus le Ministre de l’économie) qui est l’autorité administrative compétente pour accorder l’agrément, après avis motivé du Conseil supérieur de la coopération (D. n° 2019-1382 du 18 déc. 2019).

 

1/ Une procédure dématérialisée et écrite

La procédure préconisée pour le dépôt du dossier de demande est double et consiste

  • d’une part en un dépôt en ligne via l’outil dématérialisé « Démarches Simplifiées »

 

  • et d’autre part en l’envoi par voie postale, avec avis de réception, une copie papier du dossier complet de demande auprès du service compétent du préfet de la région dans laquelle le demandeur a son siège social (personnes morales) ou son lieu de résidence (personnes physiques effectuant une demande sans rattachement à une personne morale) ainsi que du service compétent du ministre chargé de l’économie sociale et solidaire, chargé du secrétariat du Conseil supérieur de la coopération.

 

2/ Date de dépôt opposable

La date qui sera considérée comme opposable, pour le dépôt d’une demande d’agrément sera par défaut, et en application du droit, celle à laquelle la préfecture de région compétente aura reçu la copie papier du dossier de demande complet ; ou, si une confirmation explicite de réception d’un dossier complet a bien été fournie dans l’outil dématérialisé « Démarches Simplifiées », la date de cette confirmation, dans l’hypothèse où cette date serait antérieure, et ce dans l’intérêt du demandeur.

 

3/ Modalités pour le volet dématérialisé du dépôt du dossier

Pour le volet dématérialisé du dépôt du dossier (via le dispositif en ligne « Démarches Simplifiées ») les modalités suivantes s’appliquent :

  • Pour les personnes physiques sollicitant un agrément en tant que réviseur en dehors de tout rattachement à une personne morale sollicitant elle-même cet agrément, la procédure est accessible à partir du lien suivant : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/demande-agrement-reviseur-p-physique-non-rattachee

 

 

Par défaut, c’est la date d’envoi d’un dossier complet à ce service qui marquera le point de départ de la demande d’agrément.

 

Dans le cas où il serait accusé réception, via « Démarches simplifiées », d’un dossier électronique jugé complet, à une date antérieure à cette date d’envoi du dossier papier, la date d’envoi du dossier électronique pourra alors être considérée comme le point de départ de la demande d’agrément.

 

4/ Modalités pour le volet envoi papier

Deux copies papier du dossier complet de demande de renouvellement devront être adressées par voie postale, avec demande d’avis de réception, auprès :

 

a) du chef du Pôle Economie Sociale et Solidaire et Investissement à Impact (PESSII)

 

Secrétariat du Conseil Supérieur de la Coopération

Service du financement de l’économie

Direction générale du Trésor

Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance

139 rue de Bercy, 75572 Paris Cedex 12

 

b) du préfet de la région dans laquelle se situe :

 

  • le lieu de résidence du candidat, s’il est une personne physique sollicitant un agrément en tant que réviseur coopératif en dehors de tout rattachement à une personne morale sollicitant elle-même cet agrément ;

 

  • le siège social de l’entreprise pour laquelle est sollicité l’agrément, s’il s’agit d’une personne morale ; les dossiers d’agrément des personnes physiques sollicitant l’agrément et rattachées à une personne morale sollicitant elles-mêmes l’agrément seront déposés auprès du préfet de la région dans laquelle est situé le siège social de cette personne morale.

 

Selon la région concernée, le courrier pourra être envoyé à M. le Préfet de Région en veillant :

 

 

 

Ce tableau fournit l’adresse de courriel de ce correspondant régional. Lors de l’envoi du dossier via le dispositif en ligne « Démarches Simplifiées », cette adresse de courriel sera immédiatement notifiée de cet envoi, de même que l’adresse mail générique de contact du PESSII de la DG Trésor.

 

5/ Précisions concernant les modalités d’appréciation de l’expérience professionnelle des révisions

Outre la vérification de la conformité du dossier au regard des dispositions de l’article 2 du décret n°2015-706, l’avis motivé du Bureau du Conseil supérieur de la coopération se fondera notamment sur la présentation des justificatifs permettant de justifier, en application du 3° de l’article 1er de ce décret, « d’une expérience professionnelle d’au moins trois années dans les matières juridique, économique, financière et de gestion appliquées aux sociétés coopératives ».

 

A cet égard, et à l’appui de cette appréciation, il sera utile que le dossier de demande d’agrément puisse comporter des indications quant au nombre de missions de révisions qui ont pu être effectuées, ainsi qu’au type de coopératives révisées, durant la durée de l’agrément quinquennal.

 

>> Pour en savoir plus sur la révision coopérative : https://www.commerce-associe.fr/cooperative-commerce-mouvement

 

La FCA accueille deux nouveaux adhérents : Finance Conseil et Running Conseil.

La FCA est ravie d'accueillir 2 nouveaux groupements adhérents, Finance Conseil et Running Conseil, respectivement leader du courtage en crédit professionnel et spécialiste dans l’univers de la marche à pied.

 

Créé il y a maintenant 15 ans, le groupe Finance Conseil est spécialisé dans le courtage en financements professionnels et particuliers. La constitution du groupe est née de la volonté de fédérer autour de valeurs humaines fortes en plaçant le conseil et l’expertise au cœur du métier. Son fondateur, Yoann Boulday s’est à l’époque entouré d’une équipe principalement constituée d’anciens cadres bancaires pour permettre au groupe de connaître une croissance linéaire avec un ancrage local fort.

Aujourd’hui, Finance Conseil est présent dans plus de 50 villes en France à travers 65 agences et poursuit actuellement son développement national au-delà des frontières du grand ouest dont il est originaire.

Le groupe intervient sur tous les besoins de l’entreprise (création, reprise, transmission, financement, besoin en trésorerie, assurances et recouvrement), et accompagne les particuliers en tant que courtier en prêt immobilier et regroupement de crédits.

L’organisation du groupe sur un modèle qui permet à des courtiers indépendants de développer leur activité, en bénéficiant de la solidité des partenariats bancaires négociés au national, ainsi que l’expertise sur toutes les typologies de crédits, ce qui permet de garantir à leur clientèle le financement le mieux adapté, et un accompagnement complet de la constitution du dossier, au rendez-vous bancaire jusqu’à la signature des offres de crédits.

>> Découvrez la fiche complète du groupement Finance Conseil
>> Consultez le communiqué de presse

Running Conseil, le spécialiste running, trail, triathlon

Après Intersport ou encore Sport 2000, la FCA accueille un nouveau dans le secteur du sport et des loisirs avec le Groupement d’Intérêt Economique Running Conseil.

Présent depuis 26 ans dans l’univers de la course à pied (running, trail, triathlon, duathlon), Running Conseil est aujourd’hui composé de 52 magasins de sport en France.

A l’origine, en 1993, quelques passionnés de course à pied, propriétaires de leur magasin, évoquent l’éventualité de créer une association de détaillants spécialistes et indépendants. Le est créé en 1995 avec le label « Les spécialistes Running Conseil ». Aujourd’hui, le groupement compte 36 marques partenaires et son réseau vend 125 000 paires de chaussures par an sous l’enseigne Running Conseil. Certains magasins proposent également un nouvel univers randonnée, marche et voyage avec le label Rando Conseil. En adhérant à la FCA, Running Conseil bénéficiera notamment, dans le cadre de son développement, d’un accompagnement en vue d’une centralisation de ses activités.

« Nous nous réjouissons d’accueillir parmi nos adhérents Running Conseil, un GIE spécialisé dans l’univers de la course à pied qui compte aujourd’hui plus de 50 points de vente sur l’ensemble du territoire. Ce nouvel adhérent a trouvé dans notre forme de commerce, la conjugaison de l’indépendance et de la force du collectif. Partager, mutualiser les services, développer une enseigne forte, assurer la pérennité de leur réseau dans un contexte de démocratie et de solidarité, tel est le projet de ce groupement, telles sont les raisons pour lesquelles il a choisi le Commerce Coopératif et Associé » précise Alexandra Bouthelier, déléguée générale de la FCA.

>> Découvrez la fiche détaillée du groupement Running Conseil
>> Consultez le communiqué de presse

« Créons ensemble votre histoire » promet Best Western® Hotels & Resorts

Telle est la nouvelle promesse employeur, forte et ambitieuse, qu’a dévoilée le réseau d’hôtellerie.
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Avec 300 établissements indépendants en France comprenant près de 4000 collaborateurs au total, le groupement affirme sa volonté d’accompagner ses équipes à relever les défis RH actuels et futurs. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie RSE du réseau, qui place le capital humain au centre. Pour ce faire, Best Western® Hotels & Resorts a été accompagné par Adevea, cabinet de conseil spécialisé en stratégie de marque employeur et développement du capital humain.

Fédérer les équipes autour de valeurs fondatrices

Alors que le secteur de l’hôtellerie a été touché de plein fouet par la crise sanitaire, Best Western® Hotels & Resorts souhaite renforcer son attractivité et rassembler ses équipes autour de 3 valeurs structurantes, au coeur de l’ADN du réseau : l’authenticité, la convivialité et l’engagement. Comme le souligne Olivier Cohn, directeur général du : « En tant que réseau , nous avons pour responsabilité d’apporter des réponses sociétales et RH pertinentes à nos adhérents face aux enjeux actuels, aux attentes des employés et hôteliers, mais aussi à ceux de notre clientèle. Les besoins en matière de capital humain de notre secteur sont énormes, nous sommes convaincus que Best Western Hotels® & Resorts est une marque de choix pour un candidat, qu’il soit jeune diplômé ou expérimenté, avec des perspectives de carrière particulièrement riches et pérennes ».

Traduire sa promesse employeur par des actions concrètes

Pour « écrire cette histoire », le réseau s’appuie sur 3 piliers essentiels : la formation, le bien-être collectif ainsi que l’accompagnement de ses hôteliers vers des démarches responsables. Concrètement, le groupement accompagne, au quotidien, ses hôteliers et leurs collaborateurs dans leurs besoins RH (recrutement, gestion de carrière, outils managériaux, etc.). Le groupement s’est également doté de sa propre école de formation, ého, lancée en juin 2020. Soucieux du bien-être de ses équipes, il a mis en place un service d’écoute et de soutien psychologique anonyme, disponible 24h/24 et 7j/7 dénommé « Best Western for me ». Afin d’aider ses adhérents dans leur transformation environnementale et sociétale, le réseau a initié une démarche de labellisation responsable de ses établissements. En 2021, 45 hôtels se sont portés candidats à une labellisation. Le siège a, quant à lui, obtenu pour la troisième année consécutive la médaille d’argent EcoVadis, reconnaissance de la qualité du système de gestion de la RSE de Best Western ® Hotels & Resorts.

La FCA publie une nouvelle doctrine sur la sanction au sein d'un réseau coopératif

La Fédération du Commerce Coopératif et Associé informe et sensibilise régulièrement sur le fonctionnement et le modèle d’une coopérative. Sa dernière doctrine publiée porte sur les dispositifs de sanctions au sein d'un réseau coopératif.

La mise en place d’un dispositif de sanction afin d’instaurer une certaine discipline dans le réseau et éviter le plus possible le non-respect des engagements, s’avère d’une efficacité variable selon les manquements concernés.

Le premier objet de la de commerçants est d'améliorer les conditions dans lesquelles ses associés exercent leur activité commerciale, de contribuer à leur essor.

La sanction des manquements des associés coopérateurs, au sein d’un réseau coopératif, c’est-dire du non-respect de leurs engagements, des obligations auxquelles ils ont souscrit, est ainsi toujours facultative et sa formalisation librement choisie par les associés.

Comment alors formaliser une juste sanction du manquement d’un , à la fois acceptable et effectivement applicable, sans nuire à la relation de service inhérente à la relation entre la coopérative et ses membres ?

Le Groupe juridique Coopératives de la FCA, composé essentiellement des opérationnels, les juristes de coopératives, a planché sur la question et tenté d’y répondre au travers une nouvelle note de doctrine qui répond à ces trois questions :

  • Faut-il une sanction ?
  • Quels comportements sanctionner ?
  • Comment « bien » sanctionner ?

 

La construction et la diffusion de cette note de doctrine s’inscrit dans le cadre de la mission de la Fédération du Commerce Coopératif et Associé d’informer et de sensibiliser sur le fonctionnement et le modèle d’une coopérative de commerçants détaillants afin d’assurer un haut niveau de qualité à la , pour un exercice à la fois homogène et adapté aux spécificités de cette catégorie de coopérative.

 

Retrouvez la note détaillée de cette doctrine sur ce lien

L’ensemble des doctrines publiées par la FCA sont consultables sur cette page

La FCA publie une nouvelle note de doctrine sur le réglement intérieur

La FCA réalise régulièrement des notes de doctrine qui ont pour vocation à nous éclairer sur le modèle du Commerce Coopératif et Associé.

D’une manière générale, la construction d’un projet de doctrine FCA repose sur le postulat qu’une règle de droit est sujette à plusieurs interprétations.

Ensemble Coopérative

Concernant le règlement intérieur, la note de doctrine vise à promouvoir cet outil en complément, voire en lieu et place, du contrat bilatéral entre la coopérative et l’adhérent, car :

  • le règlement intérieur caractérise la spécificité du par rapport à un réseau contractuel de distribution
  • le règlement intérieur est un outil particulièrement adapté au groupement coopératif :
    • outil qui permet l’homogénéité des droits et obligations, notamment concernant la politique commerciale commune
    • outil adapté au mode de gouvernance partagé avec validation en Assemblée générale par les associés (plutôt que de multiples avenants contractuels à chaque évolution)
    • outil qui intervient en prolongement des statuts de la .

Vous (re)découvrirez en parcourant cette note de doctrine que le règlement intérieur, fruit d’une gouvernance collective, décline les orientations de la coopérative de manière homogène et simultanée. Il est l’expression d’une gouvernance continue des adhérents qui s’exerce tant sur les principes et règles de fonctionnement de la coopérative que sur la politique commerciale commune du réseau et l’organisation des relations d’affaires entre la coopérative et chacun de ses membres.

Proposition de simplification n°2 : ouvrons le crédit inter-entreprises au sein des groupements d'indépendants

Dans le cadre de sa semaine de la simplification, la FCA propose des évolutions permettant de simplifier la vie des entrepreneurs. Après avoir parlé hier la parité dans les sociétés coopératives, la fédération évoque le crédit inter-entreprises.
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Les groupements d’indépendants ne peuvent pas, à l’instar des rapports entre une société mère et ses filiales, réaliser aisément des opérations de prêt au bénéfice de leurs membres, des indépendants.

La réglementation relative au crédit interentreprises, bien que récemment assouplie, limite encore drastiquement la possibilité pour un groupement de conclure des contrats de prêts avec les entrepreneurs même lorsqu’ils utilisent ses services et en sont les actionnaires (ex : de commerçants détaillants sous enseigne commune).

Nous proposons de simplifier le recours au crédit interentreprises au sein d’un d’indépendants.

Crédit inter-entreprises : des conditions réglementaires à simplifier

En principe, il est interdit à toute personne autre qu'un établissement de crédit ou une société de financement d'effectuer des opérations de crédit à titre habituel (monopole bancaire).

L’article L. 511-6 du Code monétaire et financier prévoit un certain nombre de dérogations à cette interdiction.

Le 3bis reproduit ci-dessous envisage plus spécifiquement l’hypothèse où existe un lien économique entre les deux opérateurs de nature à justifier l’octroi d’un prêt.

Malheureusement, le texte réglementaire de précision (art. Article R. 511-2-1-1 , du Code monétaire et financier) prévoient un ensemble de conditions complexes à remplir pour entrer dans cette condition du lien économique.

Extrait : « Une entreprise ou un membre de son groupe peut également prêter dans le cadre des dispositions du 3 bis de l'article L. 511-6 à une autre entreprise ou un membre de son groupe si :

1° Elle a consenti à l'entreprise emprunteuse ou un membre de son groupe une concession de licence d'exploitation de brevet mentionnée à l'article L. 613-8 du code de la propriété intellectuelle, une concession de licence d'exploitation de marque mentionnée à l'article L. 714-1 du code de la propriété intellectuelle, une franchise mentionnée à l'article L. 330-3 du code de commerce ou un contrat de location-gérance mentionné à l'article L. 144-1 du code de commerce ; »

Les modalités selon lesquelles l'entreprise prêteuse ou un membre de son groupe, d'une part, et l'entreprise emprunteuse ou un membre de son groupe, d'autre part, sont économiquement liées, s’avèrent d’une particulière complexité et sont suffisamment rigides pour dissuader de nombreux opérateurs à y recourir.

Dans le cas particulier des groupements d’indépendants, les conditions liées à l’existence d’une concession de licence d’exploitation de marque ou à une franchise sont trop restrictives car elles n’englobent pas l’ensemble des typologies de relations existant entre un groupement et ses commerçants membres (activités de négoce, de , de , etc. qui n’impliquent pas nécessairement l’existence d’une enseigne ou d’une licence de marque).

Pour autant, il ne saurait être discuté qu’un lien économique fort existe entre un groupement et ses membres qui l’ont créé en qualité de structure de moyen destinée à améliorer leurs affaires respectives.

Principe de simplification : la proposition de la FCA

Dans le cas d’un groupement de commerçants indépendants, la seule qualification d’un tel groupement au sens des articles L. 124-1 et suivants du code de commerce, devrait suffire à caractériser ce lien économique justifiant le recours au crédit inter-entreprises au sens de l’article L. 511-6, 3 bis du code monétaire et financier sans à avoir à identifier d’autres conditions.

Au-delà de la question des groupements de commerçants indépendants, un travail général de simplification des modalités prévues à l’article R. 511-2-1-1 du code monétaire et financier apparaît nécessaire pour rendre le dispositif dérogatoire pleinement opérationnel.

Nous proposons simplement d’ajouter à l’article R. 511-2-1 1°, II du Code monétaire et financier, un 4°) ainsi rédigé :

  • II. – Une entreprise ou un membre de son groupe peut également prêter dans le cadre des dispositions du 3 bis de l'article L. 511-6 à une autre entreprise ou un membre de son groupe si :
  • 4° Elle intervient, directement ou indirectement, à l’égard de l’entreprise emprunteuse en qualité de groupement de commerçants détaillants au sens des articles L. 124-1 à L. 124-16 du Code de commerce.

Retrouvez les propositions de la FCA :

Retrouvez les cinq propositions dans des articles dédiés :