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Publié le 03 février 2022
Président du réseau Entendre depuis septembre dernier, Sylvain Ridoux est à la tête avec son épouse de plusieurs centres d’audioprothèse dans les Hauts-de-France. Pour fédérer et développer le réseau Entendre, ce quinquagénaire entend bien s’appuyer sur les atouts de ce modèle et ses valeurs.
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Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Sylvain Ridoux : Après des études scientifiques, j’ai passé les concours paramédicaux dont celui d’audioprothésiste. Ce métier m’intéressait particulièrement parce qu’il englobait divers aspects que ce soit le contact avec les patients, le management, le développement commercial et la possibilité d’être commerçant indépendant. Une fois mon diplôme en poche, j’ai travaillé pendant une dizaine d’années, en tant que salarié, pour les laboratoires L’Aide Auditive Bernard Azema (NDLR : structure rachetée en 2003 par Audika). Puis nous avons décidé avec mon épouse, également audioprothésiste, de nous installer à notre compte. Nous avons ouvert notre premier centre à Amiens, en janvier 2001. Puis un deuxième a vu le jour à Roye en 2003, un troisième en 2010 dans le centre d’Amiens et un quatrième à Beauval, au nord de la capitale picarde, il y a deux ans.

Quand avez-vous rejoint le réseau Entendre et pourquoi ?

S. R. : Cela va faire plus de 15 ans que nous avons rejoint Entendre. Nous avons adhéré en 2006 à ce , que nous connaissions déjà puisqu’il existait jusqu’en 2003 un centre sous cette enseigne à Amiens. Nous avons été séduits par ce réseau, première d’audioprothésistes indépendants en France sur un marché de l’audioprothèse constitué en grande partie de centres détenus par des enseignes succursalistes. Au sein d’Entendre, chaque est maître chez lui tout en partageant les valeurs coopératives qui lui sont propres.

Au sein d’Entendre, chaque adhérent est maître chez lui tout en partageant les valeurs coopératives qui lui sont propres.

Comment vous êtes-vous impliqué au sein de ce réseau ?

S. R. : J’ai été délégué régional puis je suis entré au conseil d’administration en 2009, au moment de la séparation d’Entendre avec Guildinvest (NDLR : la filiale Entendre SAS était précédemment détenue à 50 % par Guildinvest et à 50 % par GIPA 2). J’ai pu participer à des réunions décisives pour l’avenir de notre réseau. Vice-président de la coopérative depuis cinq ans, j’ai été élu par mes pairs à la présidence en septembre dernier, succédant à Laurent Piron.

Quelles sont les spécificités de votre réseau ?

S. R. : Nous sommes une coopérative d’indépendants, regroupant plus de 320 centres en France, dont l’objectif premier est la satisfaction de nos patients. Nous ne générons pas de chiffres d’affaires pour des actionnaires et nous faisons tout pour que nos affaires soient pérennes. Cela se traduit par de nombreux échanges au quotidien entre les membres du réseau et un état d’esprit, porteur de valeurs communes.

Comment ces échanges se traduisent-ils ?

S. R. : Nous disposons d’outils de communication performants, et notamment d’un réseau social d’entreprise, sur Slack, permettant les échanges entre adhérents mais aussi avec le siège. À cela s’ajoutent de nombreux temps forts chaque année, qui rythment la vie de la coopérative : une assemblée générale, une réunion nationale, deux réunions régionales et des tout au long de l’année destinées à réfléchir et à mettre en place des actions autour des sujets stratégiques, scientifiques, qualité et numériques.

Comment envisagez-vous votre mandat et quels sont vos objectifs ?

S. R. : Je souhaite fédérer le réseau et ses adhérents mais aussi le développer en maintenant cet état d’esprit d’indépendants. Il s’agira également de réfléchir à de nouveaux outils en interne destinés à faciliter le quotidien des adhérents. Quand vous êtes indépendant, la partie administrative est très importante. Le réseau doit déployer des solutions afin de permettre aux audioprothésistes de se consacrer pleinement à leur coeur de métier : celui d’appareiller et de suivre les patients. Enfin, un autre axe essentiel de mon mandat portera sur nos engagements en matière de RSE, tant auprès du réseau, ses adhérents et collaborateurs qu’au soutien à des organismes qui partagent les mêmes valeurs que nous. À ce titre, nous avons récemment noué des partenariats avec Les Blouses Roses, association engagée auprès des enfants et des adultes hospitalisés et des personnes âgées, et TheSeaCleaners, ONG qui vise à protéger les océans de la pollution plastique en proposant des solutions sur terre et en mer.

 

Entendre en chiffres :

  • 321 centres
  • 173 associés