Parmi les dossiers évoqués, l’envolée des coûts liés aux réseaux de paiement. Un marché qui se partage, pour la France, entre 3 grands acteurs : CB, la solution historique et souveraine, par ailleurs partenaire de la FCA, et ses deux concurrents américains, Visa et Mastercard.
Or l’inflation observée affecte directement la rentabilité des commerçants. Non seulement au moment de la vente, si celle-ci se fait par l’un de ces réseaux, mais aussi en raison du fonctionnement interne propre à certains groupements : des flux de paiement interviennent couramment entre les structures centrales et leurs adhérents. C’est typiquement le cas d’une plateforme e-commerce centralisée dont les ventes sont affectées à l’adhérent le plus proche, chargé d’assurer l’expédition depuis son magasin.
Le sujet suscite d’autant plus d’inquiétude que ces grands acteurs entretiennent, à des degrés divers, une certaine opacité sur leur modèle d’affaires et leurs coûts.
La question des moyens de paiement et des frais associés mobilise pleinement la FCA. Si sa technicité et l’apparente difficulté à négocier avec des acteurs hégémoniques parfois installés à l’étranger peut conduire à la reléguer au second plan, elle n’en est pas moins stratégique pour les commerçants indépendants et pour leur rentabilité.
Créé en 2017 et abrité par CB, le CCC réunit 6 fédérations de commerçants (FCA, AFTE, FCD, Fevad, Mercatel et l’U2P) et 3 banques (BNP Paribas, Crédit Mutuel-CIC et Société générale). Le CCC répond au besoin de renforcer la coopération entre acteurs du paiement, d’anticiper les besoins des clients finaux et de coconstruire des solutions et des services adaptés à ces nouvelles réalités.