Garantir le respect des principes coopératifs
La révision coopérative constitue un contrôle périodique et obligatoire effectué par une personne dénommée le réviseur qui est nécessairement indépendante de l’entreprise contrôlée, et qui porte sur l’organisation et le fonctionnement de la coopérative ou de l’union de coopératives, au regard des principes coopératifs définis par la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 et des règles spécifiques de la société coopérative de commerçants détaillants ainsi que par comparaison avec d’autres entreprises analogues.
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Un acte positif de la gouvernance coopérative
Ni révision comptable ni certification des comptes, la révision coopérative se distingue d’une analyse qui se limiterait à dégager les principaux ratios de gestion et d’équilibre financier.
Parfois perçue au premier abord et légitimement comme une contrainte par le chef d’entreprise, la révision coopérative peut devenir un acte positif de la gouvernance coopérative.
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Un soutien pour les dirigeants
Le réviseur indépendant conforte, par son rapport élogieux, les bonnes pratiques de la coopérative et de ses dirigeants. Il peut aussi proposer des voies d’amélioration par comparaison avec les entreprises analogues et ainsi fournir aux dirigeants des arguments de poids pour leurs stratégies de développement dans un esprit coopératif.
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Au service des associés
La révision est conduite dans l’intérêt des associés. Le réviseur doit rechercher leur intérêt. Il s’agit tout à la fois de la protection de leurs droits individuels coopératifs en tant qu’associé et de la protection de l’intérêt général, collectif, des associés.
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Dans l’intérêt du mouvement coopératif
La révision est conduite dans l’intérêt du mouvement coopératif. Le réviseur peut être amené à alerter l’administration ou le juge lorsque la société révisée s’écarte des règles coopératives.