Momentum. L’édito d’Olivier Urrutia.

Publié le : 15 décembre 2025

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Il y a pour toutes les organisations ce qui les forge au quotidien : avancer dans la continuité, en consolidant patiemment ce qui a été construit à force de compétences, de persévérance et de rigueur. Mais, pour paraphraser Arthur Koestler, l’habitude finit souvent par cacher à nos regards ce qui a toujours été là. Et puis, il y a ces moments — rares, décisifs — où tout rappelle avec une acuité particulière ce qui fait la force d’une fédération comme la nôtre : la raison d’être et la valeur de l’engagement collectif.

Retrouvez chaque mois l’édito d’Olivier Urrutia dans le magazine mensuel de la FCA : Repères Flash.

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Ces moments où les enjeux extérieurs convergent avec les convictions internes.
Où les débats publics révèlent soudain l’importance stratégique d’un modèle que l’on croyait parfois trop discret. Où les attaques ou les incompréhensions, loin de nous fragiliser, éclairent la justesse de notre mission. Où l’on comprend que ce que l’on porte n’est pas seulement utile mais résolument indispensable. Où l’on mesure enfin pleinement qu’il nous appartient de nous hisser à la hauteur des attentes et de la confiance placées en nous. Et pour la Fédération du Commerce Coopératif et Associé, 2025 aura justement été ce moment.

Les débats récents autour de la fiscalité et de la transmission des entreprises coopératives ont mis en lumière ce que nos adhérents savent depuis longtemps : le modèle du commerce coopératif et associé est l’un des piliers majeurs sur lequel reposent l’économie et le lien social de notre pays. Lorsque les attaques contre le pacte Dutreil, la demande d’extension de la surtaxe d’IS aux réseaux d’indépendants ou d’autres propositions du même acabit menacent par méconnaissance un écosystème entier de TPE et PME, quelque chose se révèle : la nécessité, la pertinence et la légitimité d’une organisation comme la nôtre. Non pour réagir par réflexe, mais pour éclairer, expliquer, défendre et proposer. Ainsi, la FCA s’est positionnée comme l’expert incontournable pour éviter des erreurs législatives délétères et défendre la liberté d’entreprendre, l’ancrage territorial, la transmission familiale, la coopération économique. Soit exactement ce dont la France a besoin pour maintenir : des centres-villes vivants, une activité économique non délocalisable, une souveraineté commerciale réelle.

Ces moments-là redonnent finalement toute sa force à notre action collective. Ils rappellent que nos combats ne sont pas seulement techniques, mais avant tout humains. Ces moments rappellent que défendre des indépendants, c’est défendre une manière de faire l’économie : libre, enracinée, solidaire. Et ils nous rappellent enfin qu’il existe des instants où l’histoire d’une fédération rejoint celle du pays. Des instants où tout devient plus clair. Des instants où l’on doit saisir pleinement ce Momentum.

La FCA est devenue ce que ses fondateurs voulaient qu’elle soit : un acteur institutionnel central, non seulement du commerce, mais plus largement de la politique économique, territoriale et sociale du pays. Un acteur dont l’ambition fédère, l’action engage et la voix porte toujours plus.