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Publié le 07 décembre 2015
A l’occasion de la Cop 21, rassemblement annuel de tous les aceturs désireux d’agir pour le climat, Jean-Pierre Meunier, président de la société Les Mousquetaire et Jean-Marc L’Huillier, président de la Direction qualité et développement durable reviennent sur la stratégie de développement durable des Mousquetaires.

// Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée en matière de développement durable ?
J-P M : Nous avons vécu une année très dense durant laquelle nous nous sommes exprimés sur des dossiers complexes et techniques. Je pense notamment à la pêche en eaux profondes, sujet sur lequel nous avons continué le dialogue avec les ONG et proposé de ne plus prélever la ressource au-delà de 800 m de profondeur. Notre engagement va plus loin que la règlementation en vigueur et nous espérons des résultats positifs tant pour la préservation des fonds marins que pour le maintien du tissu économique local. Sur ce sujet comme sur tous les autres, nous devons véritablement faire preuve de pédagogie.
J-M. L : La qualité de notre communication est un élément clé notamment vis-à-vis de nos clients de plus en plus vigilants sur des sujets sensibles liés à la santé ou à l’alimentation. La relation de confiance que nous entretenons avec eux est primordiale. C’est une démarche à multiples facettes : la pédagogie autour de nos actions, l’écoute et la prise en compte des demandes des différentes parties prenantes mais aussi la traçabilité et la transparence sur l’origine des produits.

// Quels sont les atouts des Mousquetaires pour mener à bien leur démarche de développement durable ?
J-P.M : Le premier, l’originalité de notre modèle. Il constitue l’une de nos plus grandes forces. Le second notre positionnement ; celui de distributeur mais également d’industriel reconnu. Il nous permet d’assurer notre indépendance d’approvisionnement et de garantir la qualité ainsi que la traçabilité de nos produits à nos clients.

// Quels sont les enjeux auxquels vous devrez faire face dans le déploiement de vos engagements ?
J-M.L : Le premier enjeu c’est l’adhésion de nos chefs d’entreprise et de nos collaborateurs à notre démarche. Ils en sont la pierre angulaire. Chacun peut et doit s’approprier les engagements du Groupement. La réussite de la stratégie dépendra de notre capacité à fédérer nos forces vives dans la démarche. C’est pourquoi nous les accompagnons afin de permettre de déployer localement nos actions autour de sujets concrets. De la sécurité alimentaire à la prévention des accidents du travail en passant par les économies d’énergie, nous sommes dans une démarche pragmatique et de bon sens. Le deuxième enjeu est lié au développement et à l’internationalisation de notre Groupement. Nous devons étoffer notre reporting afin d’y intégrer l’ensemble des acteurs. Le suivi de nos indicateurs est indispensable à l’évaluation de nos performances, à l’identification de nos forces et faiblesses et donc à la définition d’axes d’amélioration.

// Quelles sont les grandes orientations stratégiques du Groupement à cinq ans ?
J-P. M : Notre société évolue en permanence, générant de nouveaux comportements de consommation. Nous ne pouvons les ignorer. Nous avons défini un projet d’entreprise, qui met notamment l’accent sur l’innovation. Il ne fait aucun doute que les dimensions sociétales et environnementales continueront de prendre une place croissante dans le développement de nouveaux produits ou services et dans l’organisation et la gestion de nos entreprises.L’émergence de l’économie dite collaborative, la croissance exponentielle du numérique, la raréfaction des matières premières ou le besoin de donner du sens à notre consommation, son individualisation sont les signes d’une mutation importante de notre métier. En ce sens, le développement durable constitue une chance d’inventer la distribution de demain avec cet état d’esprit pionner qui nous anime depuis toujours.