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Publié le 07 septembre 2020
En 2019, cet ancien salarié choisit la voie de l’indépendance, en reprenant un magasin du réseau Synalia, sous enseigne Julien d’Orcel, à Melun (77). À l’origine de ce choix, des rencontres déterminantes dont il nous parle.
Julien_d_Orcel_Laurent_Brunet

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Laurent Brunet : Si c’est le hasard qui m’a fait découvrir le secteur de la bijouterie quand j’étais plus jeune, je ne l’ai plus quitté depuis ! J’ai travaillé de nombreuses années au sein d’une chaîne de bijouterie succursaliste, Carador, qui rassemble aujourd’hui 70 magasins. J’y suis entré en 1996, lorsque le réseau ne comptait que 2 magasins. J’ai véritablement grandi avec eux et en même temps qu’eux. Cette chaîne s’est structurée au fil des années et de responsable de magasin à mes débuts, je suis devenu responsable d’une région et du marketing, jusqu’à mon départ en 2019. Le 1er juillet 2019, j’ai repris une bijouterie Julien d’Orcel dans le centre-ville de Melun.

Comment avez-vous été amené à rejoindre le réseau Synalia et l’enseigne Julien d’Orcel ?

L. B. : Je souhaitais avoir ma propre bijouterie. J’ai demandé à Carador de me vendre un magasin, ce qu’ils n’ont pas voulu. Beaucoup de choses ne sont pas possibles dans les sociétés succursalistes et c’est ce qui m’a conduit à rechercher ailleurs. C’est vraiment une histoire de rencontres qui m’a mené là où je suis aujourd’hui : une rencontre décisive avec l’ancien propriétaire puis avec le directeur général et le directeur financier de Synalia. Cette affaire correspondait à ce que je recherchais et j’ai apprécié la sincérité dans nos échanges. Par ailleurs, la notoriété de l’enseigne Julien d’Orcel a été très importante dans mon choix. Ce n’est pas simple de « prendre la suite de quelqu’un », et pouvoir s’appuyer sur une enseigne connue est précieux.

À travers Synalia, c’est un autre modèle économique que vous avez rejoint. Quel regard portez-vous ?

L. B. : Pour moi, Synalia est le meilleur équilibre par rapport à ce que peut proposer une chaîne classique. Les chaînes ont tendance à devenir uniquement des retailers, axés sur les produits là où nous autres, adhérents, faisons du retail. Nous avons de bonnes marques et de bons produits tout en conservant cet aspect « bijoutier du coin », commerce de proximité synonyme d’humain.

Quel bilan faites-vous de cette première année en dépit du contexte actuel ?

L. B. : Le bilan est positif et les choses se sont opérées de manière fluide. Le métier que j’exerce aujourd’hui se rapproche de ce que je pouvais faire précédemment, ce qui n’a pas nécessité de besoins très spécifiques au démarrage. Mes connaissances en matière de produits, de fournisseurs ou encore d’informatique m’ont permis de prendre mes marques plutôt rapidement. Pour autant, je me suis senti soutenu et accompagné par Synalia et j’ai pu échanger avec d’autres chefs d’entreprise et bénéficier de conseils. Si l’année a été immanquablement marquée par l’épidémie de Covid-19, le business est reparti et les clients ont été au rendez-vous le 11 mai. Là encore, le groupement Synalia a été très réactif et très professionnel dans la gestion de cette crise : des réunions ont été régulièrement organisées avec les adhérents, en visioconférence, et tout le matériel pour rouvrir nos points de vente a été livré en temps et en heure.

Quels sont vos projets ?

L. B. : Des travaux vont être effectués ces prochains mois afin de moderniser mon magasin et je réfléchis à la possibilité de développer une deuxième affaire. J’ai également envie de m’impliquer davantage dans la vie de la

La coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement. La coopérative est la forme juridique utilisée par plus de 90% des réseaux de Commerce Coopératif et Associé. Elle peut emprunter le statut de société anonyme ou de responsabilité limitée coopérative de commerçants détaillants à capital variable. Les coopératives de commerçants peuvent offrir tous types de prestations à leurs membres et notamment mettre à leur disposition des moyens financiers essentiels à leur développement.

Les groupements de commerçants constitués en coopérative sont donc régis notamment par les dispositions de droit commun des sociétés anonymes ou de la SARL ; les dispositions sur le capital variable des sociétés commerciales ; la loi générale du 10 septembre 1947 portant sur le statut de la coopération ; la loi du 11 juillet 1972 spécifique aux coopératives de commerçants désormais codifiée aux articles L. 124-1 et suivants du code de commerce.

De manière plus générale, les coopératives sont tournées autour de sept grands principes fondateurs que sont :

  • la liberté d’adhésion,
  • le pouvoir démocratique,
  • la participation économique des sociétaires,
  • l’autonomie et l’indépendance,
  • l’éducation,
  • la formation et l’information, la coopération entre les coopératives,
  • l’engagement envers la communauté.

Les coopératives sont « maîtres de leurs capitaux » et donc maîtres de leur destin et de l’ensemble des moyens mis en commun. Chaque associé souscrit une part du capital à la structure ; il n’existe pas de cotation à la bourse de valeur : la stabilité de l’actionnariat et des stratégies du réseau sont garanties par les associés selon le principe démocratique 1 associé = 1 voix. Si le statut coopératif n’est plus aujourd’hui le seul modèle qui permette à des indépendants de s’associer pour gérer ensemble leur devenir, il en est le plus abouti. Un commerçant associé dans un groupement est acteur de son futur.

en rejoignant, par exemple, une commission.

Si vous deviez donner un conseil à des futurs entrepreneurs, quel serait-il ?

L. B. : Mon conseil serait de ne pas vouloir gagner de l’argent et de faire au mieux son métier. Car c’est comme ça que l’argent vient ! Prenons l’exemple du boulanger :celui qui fera fortune sera celui qui fera du bon pain.

 

Synalia en chiffres:

  • 209 M€ de chiffres d’affaires TTC du réseau
  • 400 points de vente
  • 1295 personnes employées par le réseau
  • 3 enseignes : Julien d’Orcel, Guilde des Orfèvres, Montres and Co

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