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L’UDIFE, première coopérative funéraire de France

C’est un tournant majeur qui a été pris par le réseau coopératif français de pompes funèbres et marbriers indépendants le 21 novembre 2023.
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L'UDIFE devient une SCIC

L’assemblée générale extraordinaire a en effet voté, à l’unanimité, la transformation de l’UDIFE en SCIC (Société d’intérêt collectif), créant ainsi la plus importante coopérative funéraire de l’hexagone. Cette transformation, qui s’inscrit dans la continuité des actions menées depuis 30 ans par le réseau, permet à l’UDIFE d’affirmer son appartenance à l’économie sociale et solidaire. La nouvelle structure adoptée est celle du multi-sociétariat.

"Donner toujours plus de sens à cette aventure collective"

« Cette transformation conforte nos valeurs de confiance, d’engagement, de proximité, d’exemplarité et de solidarité. Elle vient donner toujours plus de sens à cette aventure collective. Nous ne sommes plus seulement défenseurs d’un funéraire engagé et solidaire. Nous affirmons au-delà et avec fierté notre ambition de répondre à notre mission sociale, dans un véritable esprit de service public » comme l’explique le sur son site internet. L'Union Des Indépendants pour un Funéraire Engagé (UDIFE) regroupe près de 200 entreprises sous l’enseigne Le Choix Funéraire. Avec plus de 500 points d’accueil des familles sur le territoire, le collectif est le troisième acteur au niveau national.

Découvrez les Gueules de l’emploi de La Coopérative Welcoop !

La coopérative de pharmaciens a noué un partenariat avec Gueules de l’emploi, exposition digitale qui vise à promouvoir le monde du travail et à mettre en lumière ces hommes et femmes issus de tout horizon, riches de leurs parcours, authenticité et diversité.
Welcoop Gueules de l'emploi exposition

Valoriser la diversité et la force des collaborateurs

À travers cette exposition, la a souhaité rendre hommage à ses « citoyens de la santé et du bien-être » qui portent au quotidien « les valeurs de proximité, d’expertise, d’anticipation et d’optimisme », comme l’a indiqué le directeur des ressources humaines, Rodolphe Zimmer. Réalisés par l’artiste photographe Christophe Duron, les premiers portraits des membres de La Coopérative Welcoop sont visibles sur le site www.gueulesdelemploi.fr Chaque portrait est accompagné d’un objet minutieusement choisi, professionnel ou plus personnel, symbolisant l’activité du collaborateur. Plus que de simples portraits, ces visages « incarnent la détermination, la résilience et la passion qui font de Welcoop une coopérative unique et inclusive ».

Le Commerce Coopératif et Associé se mobilise face à l’impact des émeutes

A la suite des émeutes qui ont touché de nombreux commerces, la FCA et les groupements du Commerce Coopératif et Associé ont montré leur agilité en apportant leur soutien aux magasins impactés.

Une fois encore, le Commerce et Associé a fait la démonstration, si besoin était, de sa force en période de turbulences. De Système U à Atol, d’Optic 2000 à Giphar, les groupements ont épaulé leurs membres par un appui humain, logistique, administratif et financier plus que précieux pour des entrepreneurs hagards d’avoir parfois presque tout perdu. A leurs côtés, la FCA a tenu à représenter et défendre leurs intérêts pour leur permettre de faire face à cette délicate situation.

La FCA a ainsi été conviée à participer à la réunion du samedi 1er juillet, organisée en urgence par Bruno Le Maire et Olivia Grégoire à Bercy et réunissant l'ensemble des représentants du commerce, de l'hôtellerie et de la restauration afin d’évoquer les émeutes qui ont frappé notre pays et notamment notre secteur pour accompagner au mieux les enseignes et magasins impactés.

La Fédération a également participé à la réunion de bilan du 6 juillet à Bercy avec Olivia Grégoire et visant à réaffirmer les mesures prononcées ces derniers jours. Si l’ensemble des participants ont souhaité remercier les ministres et les forces de l’ordre, ils ont également partagé leur extrême préoccupation pour la situation et les conséquences délétères qui en découlent pour les commerçants, appelant sans réserve au retour de l’Etat de droit dans les meilleurs délais.

Au nom de notre fédération et de ses membres, nous avons partagé le bilan global et par secteur, des magasins vandalisés, pillés et incendiés sur la base des chiffres qui nous ont été remontés. Nous avons souhaité souligner la situation particulière des chefs d’entreprise indépendants exposés à de fortes baisses du chiffre d’affaires provoquées par la destruction ou la fermeture contrainte du magasin.

Dans ces conditions, nous avons demandé des dispositions adaptées et urgentes sur les plans humains et financiers.

Les premières mesures annoncées sont les suivantes :

  • Extension des délais de déclaration de sinistre : France Assureurs a demandé à ses membres de prolonger le délai de déclaration de sinistre à 30 jours (contre 5 jours habituellement) et s’est engagé à ce que toutes les garanties dégradation, désastre ou vol soient étendues sans difficultés à toute conséquence découlant des émeutes. En outre, les assureurs ont pris, au cas par cas, la décision de baisser les franchises et se sont engagés à exécuter avec célérité les indemnisations ;
  • Prolongation de la période des soldes d'une semaine pour les départements métropolitains, soit du 25 juillet au 1er aout 2023 (cf. arrêté du 6 juillet 2023) ;
  • Possibilité d'ouvrir de manière exceptionnelle les commerces le dimanche 9 juillet. Est également actuellement à l'étude, la possibilité d'ouvrir les commerces plusieurs autres dimanche dans l'année ;
  • Publication par la Première ministre le 5 juillet d'une circulaire relative à l'accélération des procédures pour faciliter les opérations de réparation ou de reconstruction suite aux dégradations intervenues dans certaines zones urbaines ;
  • Publication d'un article sur le site internet de la CCI retraçant les démarches et conseils pour faire face aux conséquences des dégradations et présentant un annuaire des contacts au sein des CCI ;
  • Réactivation des conseillers départementaux de sortie de crise chargés d’instruire les dossiers des entreprises en difficulté et communication d'un annuaire ;
  • Des arrêtés préfectoraux ont été pris ou reconduits notamment en vue d’interdire le transport de produits chimiques inflammables ou d’objet pouvant constituer une arme par destination.
  • Etalement des prélèvements sociaux et fiscaux voire annulation de ces derniers dans certains cas (ex. : destruction avancée du point de vente ) par les préfets et conseillers départements ; 
  • Le chômage partiel pourrait être activé pour le cas des commerces ne pouvant ouvrir (ex. : entraves dans les transports en commun ayant entraîné un empêchement d'activité, etc.) ;
  • Est actuellement à l'étude, la mise en place sous certaines conditions, d'un fonds de solidarité pour les travailleurs non-salariés ;
  • Olivia Grégoire s'engage à construire un groupe de travail autour d'un plan de protection des commerces dans le cadre du Conseil national du commerce.

De leur côté, comme évoqué, de nombreux groupements coopératifs et associés ont exprimé leur soutien et aidé les associés et magasins qui ont connu des dégradations ces dernières semaines à l’image d’Optic 2000, qui a proposé un accompagnement et un suivi du siège pour permettre aux opticiens de continuer à exercer leur activité. Le groupement a ainsi mis en place plusieurs mesures :

• la non-facturation des redevances de marque et de service le temps de la fermeture ;
• un kit de communication pour la reprise ;
• la mise à disposition gratuite de L'Annexe, un camion entièrement aménagé permettant aux opticiens Optic 2000 de continuer à exercer leur activité ;
• la récupération d’anciens meubles au sein d’autres magasins Lissac qui sont en travaux pour mise au nouveau concept.

Un accompagnement similaire a aussi été annoncé par le PDG d’Atol, Eric Plat, qui tient impérativement à soutenir les associés du impactés par ces dégradations.

Dans le secteur de la pharmacie, de nombreuses enseignes ont aussi été touchées, à l’image de Giphar, qui a rapidement souhaité se mobiliser auprès de ses adhérents pour les aider à surmonter ces difficultés.

Des pharmacies Giropharm ont aussi été dégradées, à l’image de celle de Montargis. Une situation qui a donné lieu à la création d’une cagnotte solidaire lancée par les pharmaciens du réseau et les équipes Giropharm, pour permettre à l’associé gestionnaire de cette pharmacie d'envisager l'avenir sereinement malgré les dégradations subies.

A l’image de ces initiatives, de nombreux groupements coopératifs et associés touchés par ces émeutes ont tenu à vite réagir pour accompagner au mieux leurs associés à travers l’instauration de mesures d’aides et des dispositifs d’accompagnement adaptés, rendus possibles grâce à la flexibilité et l’agilité du fonctionnement en .

Habitué à surmonter les diverses crises qui ont eu lieu ces dernières années, ces groupements montreront une nouvelle fois leur capacité à faire face aux difficultés rencontrées, et la FCA continuera plus que jamais à les soutenir et à défendre leurs intérêts.

Le Commerce Coopératif et Associé affiche d’excellents résultats annuels et une croissance continue

A l’occasion d’une conférence de presse, la FCA a dévoilé les résultats annuels du Commerce Coopératif et Associé qui affiche une croissance de 8,3 %. Les réseaux poursuivent leur progression, avec un chiffre d’affaires global de 176,5 milliards d’euros en 2022.

Une croissance qui ne cesse de progresser : 2022 confirme les surperformances de 2020 et 2021 malgré un contexte géopolitique, économique et sociétal instable.

L’année 2022 n’a pas été de tout repos pour le Commerce, entre inflation, crise de l’énergie, pénuries de produits et autres difficultés de recrutement. Pour autant, le Commerce et Associé affiche en 2022 un chiffre d'affaires exceptionnel de 176,5 milliards d'euros soit une croissance de 8,3 %, dans la continuité des 4,5 % de hausse de l'exercice 2021. Ces résultats sont à mettre au regard de ceux du commerce de détail, un marché qui baisse, lui, de 1,8 % en 2022 alors qu'il avait enregistré une hausse retrouvée de 3,9 % en 2021 après la période forte du Covid.

Le Commerce Coopératif et Associé voit sa représentativité progresser au sein du commerce de détail en France (32,4 % du marché) et affiche pour la 21ème année consécutive, une croissance supérieure à celle de son marché de référence.

Une forme de commerce qui contribue à la création de richesses et d’emplois

Le nombre de points de vente a une nouvelle fois progressé sur un an, avec 425 nouveaux points de vente recensés en 2022, symbole de la bonne santé des groupements mais aussi et surtout des entrepreneurs associés, qui pour certains, ont pu développer ou reprendre de nouveaux magasins. 

Du côté des femmes et hommes qui font le Commerce Coopératif et Associé, l’année 2022 fut là encore un grand cru, avec une hausse de l’emploi qui est à souligner alors que le secteur du commerce était pourtant touché dans de nombreux secteurs par un manque d’attrait et donc, des problématiques de recrutement. Plus de 800 nouveaux entrepreneurs associés ont rejoint le Commerce Coopératif et Associé, et ce sont plus de 3600 personnes au total qui ont rejoint le modèle, notamment dans les points de vente, portant à 600 770 l’effectif total de l’ensemble des groupements coopératifs et associés (centrale et réseau). 

Cet essor permet aux réseaux du Commerce Coopératif et Associé de conforter leur rôle d’acteurs économiques et sociaux de la dynamique des territoires.

Les atouts du Commerce Coopératif et Associé, symbolisés par la puissance de réseaux intégrés au service d’entrepreneurs indépendants, un fonctionnement horizontal autour du principe 1 Homme=1 voix, l’ancrage local et territorial ainsi qu’un modèle qui allie flexibilité et réactivité, avaient déjà permis à ses enseignes de surperformer en 2020 et 2021 malgré la crise sanitaire. Les résultats 2022 confirment qu’il s’agit là encore d’un très grand cru. 

Retrouvez l’intégralité des chiffres 2022 du Commerce Coopératif et Associé dans le communiqué qui présente en détail ces résultats.

Jean Holler nous a quittés

Véritable ambassadeur du Commerce Coopératif et Associé, Jean Holler a travaillé pendant près de 40 ans au sein de la FCA et de la SOCOREC.

Jean Holler avait rejoint la Fédération du Commerce et Associé en 1975 (à l’époque où elle s’appelait encore l’UFCC !) en tant qu’Adjoint de direction. Quelques années plus tard, il devenait chargé de mission pour promouvoir le Commerce Coopératif et Associé au sein des Chambres de Commerce puis son action s’est partagée entre la FCA et SOCOREC comme Directeur Juridique. Pendant toutes ces années, son dévouement sans faille et sa passion pour son métier ont été une source d’inspiration pour nous tous.

En tant que Directeur Juridique, il était un véritable pilier pour nos deux organisations. Son expertise et sa compréhension approfondie du droit ont guidé nos décisions et nous ont permis d’évoluer dans un environnement complexe et en constante évolution. Sa rigueur professionnelle et son intégrité exemplaire ont fait de lui un modèle à suivre pour toutes nos équipes. Il a enrichi la pensée de ses pensées, de ses écrits et de son rôle parfaitement bien rempli de « gardien du temple » du droit coopératif et de ses valeurs.

Au-delà de ses compétences juridiques exceptionnelles, il était aussi un mentor bienveillant. Il prenait toujours le temps d’écouter, de conseiller et de soutenir chacun d’entre nous. Son approche humaine et son empathie ont créé un environnement de travail harmonieux, où chacun se sentait valorisé et respecté.

Bien qu’ayant quitté la vie professionnelle en 2014, il restait fidèle au Commerce Coopératif et Associé et nous avions plaisir à le retrouver chaque année aux Rencontres.

Gravement malade, Jean est parti à la fin de ce mois de mai. La cérémonie s’est tenue ce mardi 6 juin 2023 à l’église de Levallois-Perret.

Aujourd’hui, il laisse un grand vide. Les forces vives du Commerce Coopératif et Associé dans son ensemble, les administrateurs et les collaborateurs de la FCA et de SOCOREC, tous nous lui rendons hommage en le remerciant pour tout ce qu’il nous a apporté, sa gentillesse et sa disponibilité.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

Le Commerce Coopératif et Associé, un modèle à succès. Zoom sur la reprise de Go Sport par Intersport.

Le Commerce Coopératif et Associé poursuit sa croissance année après année. Quelles sont les raisons de ce succès ? Eléments de réponse avec l'actualité relative à la reprise de Go Sport par la coopérative Intersport.

Les groupements du Commerce et Associé poursuivent leur croissance année après année. Le modèle, symbolisé par le principe 1 homme = 1 voix, a enregistré une croissance en hausse pour la 20ème année consécutive selon les résultats de l’exercice 2021. Une progression qui devrait se confirmer pour l’exercice 2022. Comment expliquer ce succès des groupements coopératifs malgré une succession de crises rencontrées ces dernières années ? Eléments de réponse avec un retour sur la reprise de Go Sport par Intersport, un des adhérents de la FCA qui connaît une forte ascension ces dernières années.

 

La reprise de Go Sport par Intersport, symbole de l’essor continu des coopératives de commerçants

Le groupe Go Sport, acteur majeur de l’équipement sportif depuis de nombreuses années, était placé en redressement judiciaire depuis janvier 2023. Il rassemble les activités du siège du distributeur ainsi que 46 magasins « en master franchise à l'international » et Go Sport France, qui rassemble « 82 magasins intégrés, 87 magasins franchisés (Go Sport et Endurance Shop) », ainsi que la vente en ligne. Très attendue, l’identité du repreneur a été dévoilée par le Tribunal de Commerce de Grenoble le 28 avril dernier, et c’est le coopératif Intersport qui a raflé la mise.

Le numéro deux du marché de la distribution d’articles de sport a réussi un véritable coup de maître qui pourrait lui permettre, à travers cette acquisition, de tenter de détrôner Decathlon d’ici cinq ans. Le PDG d’Intersport, Jacky Rihouet, est notamment revenu sur cette excellente nouvelle pour la croissance du groupement : « C'est un projet fantastique pour le groupe Intersport. On mesure quand même la tâche, c'est lourd de reprendre dans ces conditions une entreprise dans un moment comme celui-là ».

Cette reprise est aussi un véritable soulagement pour les salariés de Go Sport, qui redoutaient de finir en liquidation à l'image de Camaïeu. Le Tribunal de Commerce de Grenoble a notamment précisé qu’« au regard du critère de la pérennité, l'offre d'Intersport France est plus sécurisante». En ce sens, Christophe Lavalle, délégué Force ouvrière et membre du CSE de Go Sport, s’est félicité de cette reprise, qui permettra de « pouvoir sauver 90% des emplois de Go Sport au profit d'une société française en plein développement ». En parallèle, le ministre de l'Industrie Rolland Lescure, souligne lui une « bonne nouvelle » et accorde la priorité à l'accompagnement des salariés non repris.

Deuxième acteur de la distribution d'articles de sport en France, Intersport est aujourd’hui une centenaire qui compte plus 300 entrepreneurs, représentant 800 magasins spécialisés qui emploient près de 18.000 personnes. Forte de la stabilité de son modèle et de ses excellents résultats chaque année, la coopérative a donc logiquement été choisie pour cette reprise et symbolise parfaitement le succès du Commerce Coopératif et Associé. Mais comment expliquer le succès grandissant des coopératives ?

La réussite d’un modèle historique…parfaitement adapté aux évolutions et aspirations contemporaines

A l’image d’Intersport, la très grande majorité des groupements du Commerce Coopératif et Associé poursuivent leur croissance chaque année, présentant des résultats en hausse malgré les diverses crises successives : crise du Covid, crise de l’énergie, envolée des coût des matières premières, conflit entre l’Ukraine et la Russie occasionnant l’inflation et impactant la consommation… La capacité d’adaptation des coopératives, leur flexibilité et la volonté des entrepreneurs d’avancer ensemble pour aller plus loin contribuent ainsi naturellement à faire du modèle coopératif et associé une place forte du commerce Français, capable de surmonter les difficultés économiques et sociétales liées à la conjoncture.

Les réseaux coopératifs sont des organisations qui placent l’Homme au cœur de leur fonctionnement, caractérisés par un ensemble de spécificités adaptées à la société, aux aspirations des potentiels futurs entrepreneurs qui prônent de plus en plus l’indépendance et l’autonomie pour leur carrière professionnelle tout en conservant un véritable lien social dans leur activité.

Parmi ces multiples spécificités qui en font aujourd’hui un acteur à succès du commerce Français, le modèle s’organise notamment à travers :

  • Des réseaux coopératifs qui regroupent des entrepreneurs associés indépendants juridiquement et financièrement qui exploitent et gèrent leur(s) point(s) de vente en toute autonomie, à leur image.
  • Un fonctionnement basé sur la mutualisation et le partage des savoir-faire, des moyens humains ou financiers.
  • L’appartenance des réseaux à leurs membres, ces derniers étant propriétaires de leurs points de vente, de l’enseigne ou encore des marques développées.
  • Un rôle majeur à jouer dans les prises de décisions du réseau, chaque associé ou pouvant exprimer démocratiquement et égalitairement sa voix.

Dans la continuité d’Intersport, des groupements coopératifs ont déjà repris ou envisagent la reprise d’autres entreprises, comme c’est actuellement le cas pour JouéClub, le spécialiste du jouet, positionné pour la reprise de la Grande Récré. Ces formes de croissance externe, qu’elles aboutissent ou non, montrent toute la force et la stabilité de ces groupements, et contribuent au développement croissant du modèle et de ses acteurs.

A l’aube de la publication des résultats annuels du Commerce Coopératif et Associé, les groupements s’apprêtent à dévoiler des chiffres au beau fixe, dans la continuité des dernières années. Et ce n’est pas l’actualité récente d’Intersport qui viendra s’opposer à cette croissance dans les mois à venir. Plus que jamais, le Commerce Coopératif et Associé semble s'installer comme la forme de commerce d'aujourd'hui et de demain, s'adaptant continuellement aux mutations du secteur et de la société.

Les rencontres de la DGE et des acteurs du Commerce Coopératif et Associé : acte 2 avec GEDEX !

En lien avec la Direction Générale des Entreprises (DGE), la FCA a organisé une nouvelle visite terrain chez GEDEX, premier groupement coopératif français de distributeurs indépendants de matériaux de construction et de bricolage, le 19 avril dernier.

Après une première visite chez Optic 2000 le 14 mars dernier, la Fédération du Commerce et Associé (FCA) est très heureuse d'avoir pu accompagner les équipes de la DGE en visite chez GEDEX afin de découvrir les spécificités de l'un des leaders du secteur des matériaux de construction et de bricolage en France.

L'occasion de rappeler le caractère historique du modèle, son fort niveau de croissance et de performance servi par une organisation extrêmement efficiente :

  • combinaison des compétences entre et adhérents
  • actionnariat interne aux mains des coopérateurs hyper impliqués sur le terrain auprès de leurs équipes et des clients
  • maillage territorial très fort pour une proximité unique
  • mutualisation des ressources entre tous les coopérateurs
  • indépendance dans l'interdépendance c'est-à-dire autonome mais pas isolé
  • dispositif de reprise et transmission des commerces largement facilités par la coopérative
  • une démocratie d'entreprise basée sur le principe de 1 personne = 1 voix
  • l'humain et l'outil de travail plutôt que la financiarisation de l'activité
  • localisme plutôt que délocalisation

Un grand merci à Frédéric Ondet, président de GEDEX, de son accueil chaleureux au siège et de nous avoir rappelé tous ces principes par des exemples concrets, à Marie Arnout, PDG des Aux Docks de Clamart - GEDIMAT et presidente de la FDMC, pour la visite de son et une exposition de l'état actuel du secteur et à Louis Bégards et ses collègues de la DGE pour leur ouverture d'esprit et engagement sur le terrain auprès des acteurs économiques.

Pour rappel, ces visites visent à développer des échanges constructifs et enrichissants entre l'administration et les acteurs économiques autour de sujets d’importance comme la fiscalité des commerces (reprise et transmission de points de vente), la RSE, la formation ou encore le recrutement.

Prochaine immersion au mois de mai au sein du Les Mousquetaires !

Rencontre avec Jean-François Tessler, avocat d'affaires et membre expert de la FCA

Avocat d’affaires, Jean-François Tessler a participé au développement du groupement Système U. En tant que membre expert de la FCA, Jean-François Tessler revient sur son parcours, entre anecdotes et amour du métier.
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Issu d’un milieu parisien médical et universitaire, rien ne prédestinait Jean-François Tessler à cette carrière. C’était sans compter sur le virus de la coopérative qu’il a attrapé en assistant à la croissance continue du modèle. Rencontre avec cet avocat d'affaires, membre expert de la FCA.

Quel parcours vous a mené à Système U ?

Jean-François Tessler : Mon parcours ne me conduisait pas à m’intéresser aux coopératives. Je viens plutôt du monde des grandes entreprises multinationales. J’ai été formé en France, à Paris 2 Assas, en obtenant un DEA de droit civil approfondi puis de droit pénal, avant de passer une année aux États-Unis, après cinq ans de pratique française comme avocat au sein d’un cabinet internationaliste bien connu, le cabinet Gide Loyrette Nouel, une vraie pépinière ! En termes de pratique au sein de ce cabinet tourné vers le conseil et le contentieux en droit des affaires, j’ai eu la chance, entre autres matières, d’y découvrir l’arbitrage commercial, seul système de résolution des litiges commerciaux internationaux permettant d’éviter les conflits de juridictions. Paradoxalement, c’est l’arbitrage international qui me conduira jusqu’à Système U, mouvement profondément ancré dans le terroir français : à l’occasion d’une acquisition boursière à Nantes, où je représentais un fonds helvético-arabe, mon chemin a croisé celui de Jean-Charles Guéguen, conseil du cédant… et par ailleurs conseil juridique historique de Jean Claude Jaunait, fondateur de Système U. Une amitié est née et Jean-Charles est devenu mon mentor « en coopératives ». Je lui dois beaucoup.

Dans quel contexte avez-vous accompagné la ?

J.-F. T. : Jean-Charles Guéguen m’a présenté aux dirigeants de Système U comme un avocat spécialiste du contentieux arbitral, à une époque où les contentieux de réseaux commençaient à fleurir. La plupart des contrats d’affiliation dans la grande distribution comportait des clauses d’arbitrage, sans d’ailleurs que les dirigeants des grandes centrales ne visualisent toujours très bien quel en était le mécanisme… J’ai alors assisté notamment de nombreux propriétaires de magasins souhaitant rallier Système U, englués dans des contrats complexes et sans issue. De là est née une relation intense avec U, particulièrement sa centrale Est, pendant une vingtaine d’années. Je n’ai pas honte de dire que la qualité des hommes que j’y ai rencontrée, associés ou permanents, et les épopées que j’y ai vécues, m’ont fait attraper assez rapidement le virus « coopératif » ! À cette époque naissaient régulièrement des problématiques, à la fois de développement et de protection des réseaux. Jusqu’en 1998, le réseau U était protégé par un « droit de préemption ».

Quand un associé voulait vendre, il devait proposer à sa coopérative de l’acheter à égalité de prix et conditions. Face à des concurrents disposant de moyens capitalistiques sans limite, et à une augmentation sensible de la valeur des magasins du fait de la loi Raffarin, le réseau U était « cannibalisable » et n’a pas manqué d’être attaqué. Les survaleurs offertes par la concurrence pour certains magasins auraient pu conduire rapidement à la ruine des coopératives régionales. Les s cédants n’étaient pas toujours insensibles aux belles offres… Un regroupement envisagé avec E. Leclerc a été déclencheur pour la mise en place chez U de l’offre préalable de vente (OPV), qui évitait la consultation et la prédation des tiers. Au delà de la mise en place de ces protections, nous avons dû plaider aussi pour déjouer des dossiers de fraude assez caricaturaux. Vous les raconter prendrait des jours… et je ne rassurerai sans doute pas vos lecteurs en vous indiquant que le dernier d’entre eux que je suis encore pour U… rentre dans sa 25e année !

Quels éléments vous ont attiré dans le modèle ?

J.-F. T. : Ma première vie professionnelle était axée autour d’institutions dominantes et du cours de bourse. Avec U, j’ai vu une autre facette du monde des affaires, tournée autour des hommes. Au sein d’une coopérative, vous êtes en présence d’une communauté de personnes… qui se savent condamnées, pour leur propre survie, si ce n’est à s’aimer, du moins à s’entendre et à se faire confiance. Leur sort individuel est lié au sort des autres ; l’indépendance dans l’interdépendance. Cela est vrai aussi, dans une certaine mesure, au sein d’un réseau de franchise, mais ce qui fera la différence, c’est ici la maîtrise par ses utilisateurs, des services et moyens communs, qui ne sont pas imposés mais partagés et décidés en commun par ses utilisateurs et bénéficiaires. Seul ce modèle explique à mes yeux ce que le Professeur Paul le Floch définit comme constituant « la performance coopérative ». Ne soyons pas naïfs pour autant : le schéma coopératif n’est pas un monde de Bisounours, ni un modèle purement libertaire. Son bon fonctionnement requiert discipline et contraintes. Mais, quelle joie de croiser des personnalités ayant débuté leur carrière à l’adolescence faire fortune après 45 ans d’une carrière et, les yeux embués, dédier leur réussite au moment de leur départ à leur coopérative et à leurs collègues !
Quand je travaillais pour Système U, j'ai eu vraiment beaucoup de reconnaissances de nombreuses personnes pour toutes les actions menées, les efforts que l’on déployait. Ce qui n'est pas toujours le cas pour une multinationale. J'ai rarement eu des lettres de compliments quand je gagnais une affaire. On a travaillé de manière imbriquée, j'ai eu le sentiment de leur être utile. Quand vous participez à ces actions, vous avez envie de vous impliquer et vous êtes très motivé. De plus, les flux financiers de la grande distribution font qu'ils vous donnent les moyens de travailler. La coopérative paie un supermarché qui réalise un C.A de 15 M par an, elle va perdre 10 M d'approvisionnement par an sur lequel elle comptait pendant 10 ans. Face à cette situation, vous avez les moyens de faire un procès. Avec Système U, j'avais une relation suffisamment confiante pour ne pas compter mon temps. Quand j'ai commencé à travailler pour Système U, ils avaient une mentalité très combative avec en face des groupements beaucoup plus importants avec des moyens sans limites. Tous ces groupes essayaient de piquer les magasins U. La motivation était d'autant plus importante que j'avais en face de moi des adversaires redoutables. Cette période de ma vie professionnelle était donc extrêmement passionnante. Aujourd'hui, je continue avec une centrale de Système U pour un dossier de 23 ans.

Pourquoi avez-vous rejoint la FCA en tant que membre expert ?

J.-F. T. : J’ai toujours gardé beaucoup d’intérêt pour le droit coopératif et le modèle qu’il promeut, et notre cabinet travaille pour d’autres coopératives. J’ai aussi publié quelques chroniques sur le sujet. Le fait d’être membre expert doit nous permettre de nous enrichir d’autres expériences et savoirs, et modestement de faire profiter d’autres entreprises et partenaires de notre propre expérience. Ce modèle, pour le commerce, est irremplaçable. Nous voudrions contribuer à sa promotion, tant nous sommes convaincus qu’il est dans l’air du temps, par sa capacité d’adaptation rapide aux contraintes d’un monde en constante évolution. Je suis très heureux de mettre à disposition de la FCA, l’expérience acquise, sans honte de revenir à l’école sur des sujets que nous connaissons moins, et de bénéficier d’une actualisation permanente de nos connaissances : le droit évolue constamment. Si l’occasion nous est donnée de mettre au service de la FCA et de ses adhérents nos compétences, nous le feront évidemment. J'ai rejoint la FCA avec enthousiasme, pour marquer notre appartenance à cette famille et poser une estampille sur notre cabinet. Je suis certain que l'avenir nous offrira l’opportunité de développer notre clientèle auprès des coopératives, comme je suis certain que la FCA peut jouer un rôle fédérateur absolument majeur pour le développement du commerce en France, à un moment où nous voyons chuter beaucoup de réseaux succursalistes ou de franchise. A mon sentiment l’heure est même venue pour la FCA de mettre en place une cellule Je serais presque tenté de suggérer, si ce n’est déjà fait, la mise en place d’une cellule de veille sur le sujet, tant l’exportation de son modèle pourrait être une voie de retournement pour des réseaux en difficulté. Et quel meilleur modèle de gouvernance et de RSE que celui des coopératives, à l’heure où ces sujets passionnent les foules ?

Quelle est votre vision de votre rôle d’expert ?

J.-F.T. : Je suis très conquérant et je pense que le modèle coopératif aujourd'hui est trop timide. Il y a un nouveau délégué qui a l'air dynamique, j'aimerais partir en conquête ensemble. Pour être présent dans beaucoup de litiges dans des réseaux de franchise, je constate que beaucoup de très belles enseignes ont compris l'intérêt à bâtir leur développement commercial en réseau d'indépendants, au lieu de multiplier les succursales avec des indépendants. Beaucoup ne savent pas faire, ou veulent le beurre et l'argent du beurre, en gardant un contrôle sur les indépendants. Dans ces réseaux de franchise et de grandes enseignes, nous allons aller vers des échecs cuisants faute d’accorder l'indépendance nécessaire aux entrepreneurs. Il doit y avoir une vraie place pour les réseaux coopératifs quitte à ce qu'ils soient associés à des grandes enseignes. Il y a moyen de développer sous forme coopérative, des réseaux très importants dans les années à venir. La souplesse qu'offre le modèle coopératif est admirable, en étant modèle de bonne gestion. J'ai été frappé par Go Sport qui se casse la figure, mais qui fait une proposition de reprise ? Intersport, qui est un réseau coopératif ? Je n'imagine pas qu'il n'ait pas eu l'idée de transformer ce réseau de franchise en un réseau coopératif. C'est typiquement le genre de sport de combat auquel j'aimerais participer.

The Originals Hotels dévoile son hymne

Cet hymne officiel revendique le modèle coopératif et les valeurs qui font sa force.
Hymne_Originals_Hotels_visuel

Revendiquer le modèle et les valeurs véhiculées

Fédérer ses adhérents et ses équipes autour de paroles fortes et inspirantes : c’est le pari réussi qu’a fait la The Originals Human Hotels & Resorts. Dévoilé lors de son congrès annuel à Séville et entonné par l’ensemble des participants, cet hymne officiel revendique le modèle coopératif et les valeurs qui font sa force : l’humain, le local, l’authenticité et l’indépendance. « Alors on collabore, on s’entraide et on avance car ensemble on est plus forts dans toutes les circonstances […] Si l’on est liés, si nos valeurs sont si belles, c’est qu’on est des hôteliers avant d’être des hôtels », ont repris en choeur ces coopérateurs passionnés. Émotion garantie ! Découvrez cet hymne sur la page LinkedIn de la coopérative.