Le billet d’humeur de Jean Pierre Dry : « L’écoute, l’échange, le partage, font notre force et notre succès. »

La situation politique est exactement le reflet de ce refrain. Je veux bien, mais je ne veux plus. Je ne veux plus mais peut-être pourrais-je vouloir. De quoi parle-t-on ? Eh bien du pouvoir, du poste de Premier ministre, des représentants des partis. Ces derniers sont dans ce va-et-vient incessant depuis trop longtemps. Ils doivent aujourd’hui impérativement accepter des négociations où chacun devra faire des concessions, et faire fi de ce besoin de vouloir chercher à tout prix à se positionner pour les municipales ou la présidentielle.

En 1969, le Tu veux ou tu veux pas faisait rire la France entière, aujourd’hui il nous donne envie de pleurer.
Pleurer devant la nullité de nos élus qui refusent avant de savoir ou qui refusent après avoir su. Et pendant ce temps la France, les Français, les entrepreneurs se détournent de cette triste situation, parce que nous n’avons pas le temps, parce que le monde politique n’est pas le monde des entreprises. Nous avons besoin de perspectives, de visions pour maintenir nos positions sur notre marché comme à l’international. Les organisations patronales, avec chacune leur volonté d’actions, font savoir à nos parlementaires combien nous sommes indispensables à la bonne marche économique de notre pays.

Nous autres, acteurs du Commerce Coopératif et Associé, implantés dans les territoires, détenons des vérités, les vérités des Français et Françaises au quotidien. Dans nos contacts, nos échanges, ils attendent tous une orientation, une espérance positive pour à nouveau entreprendre, décider, se projeter dans un avenir meilleur.

Alors oui, la tâche est ardue, le passage est étroit et peu éclairé, le bout du tunnel semble tellement loin et pourtant nous avons besoin de sortir de ce marasme ambiant pour mieux vivre et revivre.

Je répéterai inlassablement ce que nous appliquons, au quotidien, dans nos groupements : l’écoute, l’échange, le partage, qui font notre force et notre succès. Aux pouvoirs publics, maintenant, de nous écouter.