Vous êtes à la tête d’une entreprise familiale. Pouvez-vous revenir sur votre parcours et votre société ?
Anthony Villeneuve : Mon BTS commercial en poche, je suis parti à l’armée. De retour de mon service militaire, en 1995, j’ai rejoint l’entreprise de mon père qui avait besoin de renfort. J’avais 22 ans à l’époque. J’en ai aujourd’hui 50. Nous avons travaillé ensemble jusqu’en 2019, année à laquelle mon père a pris sa retraite. Notre société, Carrosanit, existe depuis 1984 avec une orientation initiale dans les domaines du carrelage, des sanitaires et du chauffage. Dans les années 1990, nous avons commencé à proposer un service d’installation à nos clients, en leur offrant ainsi une solution clé en main, de l’achat du matériel à sa pose. Quand j’ai repris l’affaire familiale, j’en ai profité pour modifier la trajectoire de l’entreprise. J’ai souhaité abandonner l’activité chauffage pour en amorcer une autre, celle de la cuisine, qui me semblait davantage en adéquation avec le reste. Située à Châtenoy-le-Royal, dans le Grand Chalon, Carrosanit emploie huit personnes et dispose d’un bâtiment de 1000 m2 dont 600 m2 sont dédiés au showroom.
Quand avez-vous rejoint le réseau Carrelage et Bain ?
A. V. : Mon adhésion à Carrelage et Bain est relativement récente puisque je l’ai rejoint en 2021. C’est avant tout l’isolement que j’ai pu ressentir en tant que chef d’entreprise qui m’a fait rechercher un sur lequel je pourrais m’adosser. Ce qui est difficile dans une société, c’est le fait d’être seul, pour plein de choses voire pour tout. Communication, comptabilité, vente, marketing, gestion du personnel, etc. : vous devez tout faire en étant compétent dans tous ces domaines alors même que ce n’est pas toujours le cas. Je souhaitais rompre cet isolement, être accompagné et pouvoir échanger avec mes pairs.
C’est avant tout l’isolement que j’ai pu ressentir en tant que chef d’entreprise qui m’a fait rechercher un groupement.
Pourquoi avoir rejoint ce groupement et quels en sont les atouts ?
A. V. : Carrelage et Bain est un réseau à taille humaine et j’ai été séduit par le discours des gens qui le gèrent. J’ai rencontré Vincent Rappaport (NDLR : directeur-co-fondateur du réseau) et Régis Fernoux (NDLR : responsable de l’animation et du développement du réseau) pour la première fois en 2015, au tout début de l’aventure Carrelage et Bain. Si ce groupement m’a tout de suite plu, j’ai laissé quelques années passer et l’idée germer pour l’intégrer, six ans plus tard. En tant qu’adhérent, nous bénéficions de nombreux services que ce soit en matière d’achats, d’informatique comme la base de données produits actualisée en temps réel ou encore le simulateur 3D qui nous permet de donner vie aux projets de nos clients. Sans oublier les outils en matière de marketing et de communication auxquels nous avons accès.
Comment vous impliquez-vous dans la vie du groupement ?
A. V. : Nous avons des réunions trimestrielles qui sont l’occasion d’échanger entre confrères, de se conseiller et de partager des interrogations communes. Ces moments de partage sont particulièrement importants et appréciés car ils nous permettent à tous d’avancer. Nous avons également des thématiques pour réfléchir collectivement sur des problématiques structurantes. J’y ai participé à plusieurs reprises, notamment sur des sujets liés au showroom, à la présentation des produits et au marché de la salle de bain.
Quel(s) conseil(s) souhaiteriez-vous donner à un futur entrepreneur ?
A. V. : Moins on est seul, mieux on se porte ! À partir du moment où l’on a trouvé un groupement qui peut correspondre au métier que l’on fait, il faut y aller les yeux fermés. Je suis très content d’avoir adhéré à Carrelage et Bain, je n’y vois que des points positifs.
Carrelage et Bain en chiffres :
- 45 M€ HT de chiffre d'affaires en 2022
- 30 entités juridiques adhérentes
- 50 points de vente
- 210 personnes employées par le réseau